Dans le cadre de mon projet d’intégration en contexte, j’ai mis en œuvre une séquence d’enseignement portant sur la tolérance des enfants. Je l’ai nommé : « Soyons tolérants ! ». Cette idée m’est venue à la suite des observations que j’ai faites dans mon milieu de stage. En effet, l’école dans laquelle j’enseigne se situe au Lac-Beauport, un milieu très favorisé. J’ai remarqué que les élèves, issus de ce milieu, pouvaient avoir un regard critique envers les autres et même parfois faire preuve de jugement négatif.
Pour répondre à la baisse de rendement observée chez plusieurs élèves, j’ai voulu trouver des solutions pour favoriser leur engagement et augmenter leur motivation. Je m’y suis prise en faisant une implantation accrue, mais graduelle, des TIC dans la classe. Sans changer les contenus, j’ai trouvé des manières originales d’utiliser davantage le TNI et de le faire plus fréquemment. J’ai aussi multiplié les occasions pour utiliser les tablettes de manière pertinente et ludique.
En bref, mon PIC se situe surtout dans les domaines du français et de la science, plus précisément sur l’univers terre et espace, tel que prescrit par le ministère. Les élèves ont été amenés à s’approprier la théorie en sciences et à lier les informations entre elles dans le but de construire un schéma de concepts qui prenait en compte la matière de 4e, 5e et 6e années. Ainsi, les élèves étaient amenés à établir des liens entre le système Soleil-Terre-Lune, les phénomènes naturels ainsi que le système solaire.
Cet automne, j’ai réalisé mon stage dans une classe de 3e année à l’école de L’Escalade. J’avais 20 élèves dans la classe soit 10 filles et 10 garçons. Plusieurs d’entre eux avaient des besoins particuliers dont deux élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme, plusieurs élèves à surveiller en raison d’éventuel diagnostic de dyslexie ou de dysorthographie, deux élèves TDAH et deux élèves suivis en orthopédagogie de façon hebdomadaire.
J’ai eu la chance de réaliser mon stage IV à l’école Joli-Bois à St-Gabriel-de-Valcartier au cœur de la nature. J’avais une classe au 2e cycle du primaire, soit en 4e année. Dès le début de ce stage, j’ai pu faire plusieurs constats concernant les besoins de mes élèves, leurs difficultés ainsi que leurs intérêts. Il m’a été possible de remarquer des difficultés plus prononcées et un manque de motivation face à une compétence en particulier, soit celle d’écrire des textes variés dans le domaine du français (Ministère de l’Éducation du Québec, 2006).
Mon stage 4 s’est déroulé dans une classe de 5e année. Dès le début de l’année, j’ai remarqué que quelques élèves étaient moins motivés lors des cours de français. J’ai donc décidé de faire un projet afin de les motiver. Je suis partie d’un thème qui en intéressait plusieurs et qui m’intéressait également c’est-à-dire la musique pour travailler la poésie.
Lors de mon stage final, j’ai pu observer que mes élèves avaient un certain désintérêt vers le français. En effet, la majorité de mes élèves trouvait cette matière comme étant leur moins préférée. Certains élèves aimaient la lecture, mais très peu aimaient l’écriture. De plus, les élèves avaient besoin d’apprendre plus sur l’inférence sans toutefois trouver la compréhension de texte ennuyante. C’est pourquoi j’ai créé un projet qui allait être différent de ce qu’ils font à l’habitude et qui pourrait être un défi pour les élèves forts. Nous avons entamé un projet sur la poésie.
J’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. À ce niveau scolaire, les élèves assimilent les préalables pour apprendre à lire et à écrire, ce qui est un gros défi. Lors des périodes d’écriture plus particulièrement, j’ai remarqué que mes élèves avaient de la difficulté à être autonomes. Malgré le fait que mon enseignante associée et moi les encouragions à essayer seuls et que nous minimisions l’erreur, la plupart des élèves attendaient le soutien d’un adulte pour essayer d’étirer les mots et de trouver les sons afin d’écrire leurs idées.
Mon dernier stage s'est déroulé à l'école du Harfang-des-Neiges à Stoneham dans une classe de 5e année. Dès le début de l'année, j'ai pu percevoir une certaine pauvreté dans le vocabulaire de mes élèves. En effet, leur vocabulaire était répétitif et peu évocateur dans leurs textes écrits. Il va sans dire que l'orthographe des mots était aussi problématique chez plusieurs élèves de la classe. Ainsi, j’ai pensé créer un projet qui pouvait répondre à ce besoin tout en enrichissant le vocabulaire des élèves.
Ce projet d'intervention en contexte a été développé dans le but de développer la motivation en français des élèves du troisième cycle. En effet, la motivation est primordiale dans cette matière bien souvent abstraite pour les élèves, c'est pourquoi j'ai travaillé cet aspect auprès des élèves. En partant de cet objectif, j'ai pu développer un projet qui venait rejoindre les intérêts individuels des élèves et leurs apprentissages académiques.