Mon projet d’intervention a été mis en place dans une classe de première année du primaire, plus précisément, au moment de l’introduction des mathématiques. J’ai observé que l’un des élèves rencontrait des difficultés dans ce domaine. En particulier, la comptine des nombres était partiellement maîtrisée et il était encore plus difficile de la réciter à rebours. De plus, les concepts d’ordinalité et de cardinalité étaient à développer. Ces observations m’ont conduit à élaborer et à mettre en œuvre mon projet d’intervention.
J'ai fait mon stage 4 à l'emploi dans une classe de 6e année intensive (volet académique) dans une petite classe de 14 élèves. Mes élèves avaient de beaux défis au niveau académique et, lorsqu'ils rencontraient un problème, ils devenaient très passifs. De plus, ils n'utilisaient pas adéquatement leurs outils de manière autonome.
Mon PIC a vu le jour dans une classe à niveaux multiples (4e, 5e et 6e années) de pédagogie Montessori. Il consistait à aider deux élèves ciblés de 4e année à s’ajuster aux attentes de la classe quant aux exigences relatives au travail autonome (central dans un groupe s’étalant sur deux cycles).
Mon projet d'intervention pédagogique en contexte de classe s'inscrit dans une démarche visant à favoriser l'autonomie chez des élèves de première année, en particulier dans un contexte scolaire où le soutien éducatif et les ressources à la maison peuvent être limités. L'objectif est de soutenir le développement émotionnel, cognitif et social des élèves à travers un processus progressif d'autonomisation et, par le fait même, de réduire la sursolliciation de l'adulte.
Description de mon projet d'intervention en contexte (PIC)
Contexte et objectif
Contexte
J’ai conçu ce projet éducatif en réponse aux particularités des classes à double niveau, de plus en plus fréquentes dans nos écoles. Il me semble essentiel de prendre en compte la vitesse, la qualité et la compréhension des apprentissages dans ce type d’organisation pédagogique.
Mon projet d’intégration en contexte était pour répondre à un besoin d’autonomie qu’avaient mes élèves, notamment ceux qui terminent les tâches le plus rapidement. En effet, l’écart de temps d’exécution entre les élèves qui finissaient leurs travaux en premier et ceux qui les finissaient en dernier dans ma classe était grand et cela créait certains soucis de gestion de classe. Les élèves qui finissaient toujours le travail en premier commençaient à parler et à déranger ceux qui n’avaient pas encore terminé leur tâche puisqu’ils ne savaient pas quoi faire.
Mon projet d’intégration en contexte était pour répondre à un besoin d’autonomie qu’avaient mes élèves, notamment ceux qui terminent les tâches le plus rapidement. En effet, l’écart de temps d’exécution entre les élèves qui finissaient leurs travaux en premier et ceux qui les finissaient en dernier dans ma classe était grand et cela créait certains soucis de gestion de classe. Les élèves qui finissaient toujours le travail en premier commençaient à parler et à déranger ceux qui n’avaient pas encore terminé leur tâche puisqu’ils ne savaient pas quoi faire.
J’ai fait mon stage dans un milieu socioéconomique défavorisé, dans une classe de quatrième année. Dans la classe, 9 élèves sur 19 ont un plan d’intervention, ce qui est près de la moitié d’entre eux. Chaque élève possède un portrait différent, chacun ayant ses propres forces et ses propres défis. L’autre moitié de la classe est plutôt composée d’élèves qui ont une certaine facilité et qui progressent rapidement dans leurs apprentissages, et ce, dans toutes les matières.