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Mon projet d’intégration en contexte était pour répondre à un besoin d’autonomie qu’avaient mes élèves, notamment ceux qui terminent les tâches le plus rapidement. En effet, l’écart de temps d’exécution entre les élèves qui finissaient leurs travaux en premier et ceux qui les finissaient en dernier dans ma classe était grand et cela créait certains soucis de gestion de classe. Les élèves qui finissaient toujours le travail en premier commençaient à parler et à déranger ceux qui n’avaient pas encore terminé leur tâche puisqu’ils ne savaient pas quoi faire. Je devais donc consacrer mon temps à gérer les élèves qui avaient terminé et je manquais de temps pour aider ceux qui étaient encore au travail. Les concepts clés pour ce projet sont l’hétérogénéité des élèves ainsi que l’autonomie. L’hétérogénéité des élèves est un concept clé puisqu’elle se définit comme l’écart entre les niveaux scolaires des élèves d’une même classe (Le Prévost, 2010). Mon projet est donc directement lié à ce concept puisque c’est de ce dernier que découle ma problématique. Le plan de travail n’était pas ma première tentative pour répondre au besoin d’autonomie des élèves. Effectivement, j’avais tenté d’y répondre en instaurant des activités d’enrichissement, mais mes élèves se dépêchaient à faire les travaux sans s’appliquer pour faire ces activités. Je me suis donc questionné à savoir ce que je pouvais faire pour développer l’autonomie des élèves autrement. C’est là que m’est venue l’idée de créer un plan de travail et de documenter la progression de l’autonomie des élèves. Pour ce faire, j’ai créé des autoévaluations de l’autonomie que les élèves ont complétées tout au long de mon projet. Ces autoévaluations me permettaient de voir s’il y avait des changements dans la façon dont les élèves s’y prenaient pour trouver des réponses à leurs questions. Le plan de travail que j’ai instauré dans ma classe était sur une base hebdomadaire. À l’intérieur de celui-ci, on retrouvait des exercices de consolidation sur les apprentissages que nous avions faits la semaine précédente. Ces exercices pouvaient prendre différentes formes et ils nécessitaient différents matériels. Par exemple, il y avait des feuilles d’exercices traditionnels, mais aussi des exercices à faire sur l’ordinateur. Les élèves étaient libres de compléter le plan de travail dans l’ordre qu’ils souhaitaient, ce qui a contribué au développement de leur autonomie. Afin de garder des traces de mon projet, j’ai aussi recueilli des travaux d’élèves, j’ai tenu un journal de mes observations en lien avec l’autonomie des élèves et je notais les élèves qui complétaient le plan de travail chaque semaine.

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