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Mots clés

Mise en contexte :

Dans le cadre de mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de faire un stage en Belgique dans une école qui offrait des formations en enseignement « Outdoor » aux étudiants belges. Ce stage ayant duré deux semaines, j’ai pu observer un avancement à plusieurs niveaux chez les enfants de maternelle en ce qui concerne l’autonomie, la motricité (globale et fine), la gestion des émotions, la conscience de la sécurité, la débrouillardise, l’imagination, etc. 

L’orthophoniste, l’éducatrice spécialisée, mon enseignante-associée ainsi que moi-même avions observé quelques besoins au niveau du développement langagier dans la classe. Il y avait trois élèves sur treize à surveiller au niveau de leur langage, dont un qui présente un trouble du spectre de l’autisme et qui doit être évalué en orthophonie. L’élève présentant un TSA avait parfois de la difficulté à exprimer clairement ses besoins et à entrer en relation avec les autres élèves de la classe.

Tout d’abord, je trouve pertinent de nommer le contexte dans lequel je me suis retrouvée en début d’année.

Je me retrouve titulaire de la classe. Je vis à la fois de l’excitation et de l’anxiété face à la charge de travail et aux responsabilités qui m’attendent. Je considère toutefois que j’ai les connaissances et l’expérience nécessaire pour réussir à relever ce défi.

Contexte

Cet automne, j’ai réalisé mon dernier stage à l’école l’Arbrisseau (Centre de services scolaire des Découvreurs) à Cap-Rouge, dans une classe de 2e année au 1er cycle composée de 21 élèves. Lors des premières semaines de prise en charge, j’ai pu dresser un portrait de classe particulièrement hétérogène (voir « Portrait de classe », au besoin). Je devais composer avec différents aspects qui rendaient notre réalité de classe unique en son genre. Plusieurs besoins se faisaient sentir.

Pour mon stage IV, j’ai eu la chance d’enseigner dans une merveilleuse classe de 3e année à l’école Saint-Michel. Nous avons vite remarqué que certains élèves sont arrivés en classe avec plusieurs difficultés/retards potentiellement attribuables à une fin de deuxième année écourtée. Chose certaine, les élèves n’appréciaient pas autant les tâches d’écriture que les autres situations d’apprentissage qu’on pouvait leur proposer. Par le fait même, plusieurs élèves ont manifesté un sentiment d’incompétence face à la tâche.

jan 28 2021

Pour commencer, il est important de dire que j’ai fait mon stage en 2e année dans une classe de 24 élèves. Dès le début de l’année, mon enseignante associée et moi avions remarqué que les élèves avaient beaucoup de difficultés en lecture. En effet, ils ont manqué presque deux mois de leur première année dû à la pandémie et certains ne sont pas revenus lors du retour en mai. Tous ces événements anormaux peuvent donc avoir un lien avec leurs difficultés rencontrées. Dès la première semaine, je me suis donc mise en mode recherche pour mon plan d’intervention en contexte.

Dès le début de mon stage dans une classe de 2e année, j'ai remarqué que mes élèves aimaient beaucoup la lecture. Ceux-ci adoraient lorsque je leur lisais des histoires et étaient toujours concentrés lors des périodes de lecture personnelles. Toutefois, plusieurs élèves avaient de la difficulté en compréhension de lecture.