J’ai effectué mon stage IV dans une classe de 2e année à l’école de La Chanterelle. Dès le début de l’année, j’ai remarqué lors de tout déplacement, transition ou à la suite d’une récréation, il y avait plusieurs interventions à faire pour aider les élèves à régler leurs conflits ou à gérer leurs émotions face à une situation qu’ils avaient vécue. En effet, ils revenaient dans la classe avec un état émotif et ils n’étaient donc pas prêts à l’apprentissage. Ils ressentaient une tornade d’émotions qui les empêchaient de se concentrer.
Avant d’élaborer mon PIC plus en détail, il est important d’en savoir davantage sur ma classe de stage pour connaître le contexte. J’ai fait mon stage dans une classe de 3e année du primaire dans une école à vocation internationale (PEI) où les élèves sont sélectionnés dès l’entrée à la maternelle. Ainsi, ce sont des élèves qui sont généralement forts, qui ont de grandes connaissances sur plusieurs sujets et qui apprennent rapidement. C’est donc des élèves avec lesquels il est possible d’avoir des discussions poussées et réfléchies.
La différenciation pédagogique et la création de périodes de soutien pédagogique sont les deux éléments qui ont fait partis intégrante mon stage. Celui-ci se déroulant en première année, en milieu autochtone, les disparités dans la classe ainsi que les besoins pédagogiques étaient nombreux. En effet, dès le début du stage, j’ai noté plusieurs difficultés et retards d’apprentissage en lien avec la compréhension des consignes, le langage (puisque le français n’est pas leur première langue) et les tâches longues et complexes.
Dès le début de mon stage en 3e année, j’ai remarqué que plusieurs élèves de ma classe n’étaient pas motivés lorsque venait le temps d’écrire. Pour un bon nombre d’élèves, leurs idées étaient limitées et peu développées et ils faisaient la tâche rapidement, ce qui donnait des résultats peu satisfaisants. En effet, leur manque d’inspiration faisait en sorte qu’ils écrivaient de courts textes, peu détaillés. Une autre lacune dans la compétence à écrire de mes élèves est qu’ils ne prenaient pas le temps de réviser sérieusement leur texte pour l’améliorer.
Lors de mon stage, j’ai rapidement constaté que mes élèves avaient peu d’intérêt pour les chiffres et le coin mathématique. Pendant la routine du matin et les jeux libres, très peu d’enfants se dirigeaient vers le coin mathématique pour faire les activités présentes. C’est pourquoi j’ai décidé de faire aimer davantage les mathématiques aux enfants de mon groupe. J’ai voulu faire émerger des concepts mathématiques appropriés au préscolaire. Pour y arriver, j’ai inclus des mathématiques dans les coins symboliques de ma classe et j’ai fait des jeux mathématiques avec mon groupe.
Lors de mon stage final, j’ai pu observer que mes élèves avaient un certain désintérêt vers le français. En effet, la majorité de mes élèves trouvait cette matière comme étant leur moins préférée. Certains élèves aimaient la lecture, mais très peu aimaient l’écriture. De plus, les élèves avaient besoin d’apprendre plus sur l’inférence sans toutefois trouver la compréhension de texte ennuyante. C’est pourquoi j’ai créé un projet qui allait être différent de ce qu’ils font à l’habitude et qui pourrait être un défi pour les élèves forts. Nous avons entamé un projet sur la poésie.
Après avoir réalisé l’évaluation diagnostique de début d’année et l’évaluation de lecture au début du mois d’octobre, nous avons remarqué que les élèves de ma classe de 4e année ont d’importantes lacunes en lecture, notamment en contexte d’évaluation. Mon enseignant associé et moi croyions que la fluidité en lecture des élèves puisse interférer avec le traitement des informations au moment de répondre aux questions. Les élèves ont pris la mauvaise habitude de lire seulement le texte une fois et essaient de répondre par coeur pour terminer rapidement.
Contexte et observations
J’ai effectué mon stage à l’école Saint-Louis-de-France-Saint-Yves, plus précisément dans l’établissement Saint-Louis-de-France I dans une classe de maternelle.
Mon stage a été réalisé dans un milieu considérablement défavorisé dans une classe « régulière » de 4e année. Le projet intégrateur que j’ai mis en place visait le développement social des élèves. Il s’agit d’un conseil de coopération. Ce conseil propose trois types d’interventions de base qui peuvent découler en des interactions diversifiées. Dans le cadre d’un tel conseil, les élèves pouvaient formuler des félicitations, des suggestions ou des pour parler sur le fonctionnement de classe ou soumettre un problème particulier.