Comme nous le savons, le développement de la pensée abstraite se concrétise au stade des opérations formelles de Piaget, soit au début de l’adolescence (Paplia & Feldman, 2014). Par contre, puisque j’ai réalisé mon dernier stage dans une classe ordinaire de 3e année, mes élèves se situaient au stade des opérations concrètes. Concrètement, cela signifie que mes élèves avaient besoin d’avoir un rapport direct avec le monde tangible (celui qu’ils connaissent) afin de pouvoir raisonner de façon logique.
J’ai réalisé mon stage dans une classe de 19 élèves au préscolaire. Assez rapidement, mon enseignante associée et moi avons remarqué que ce groupe était très dynamique. Les élèves étaient bruyants et semblaient avoir de la difficulté à focaliser leur énergie dans les moments opportuns. Le volume de bruit était rapidement trop élevé ce qui semblait épuiser beaucoup d’élèves de la classe. Quelques élèves de ma classe démontraient des signes d’insécurité, de stress et d’anxiété. Les fins de journées et les fins de semaine étaient plus difficiles.
Dès le début de mon stage 4, j’ai pu observer que de nombreux élèves de ma classe de deuxième année étaient stressés ou même anxieux face au retour en classe. En effet, les mesures sanitaires en préoccupaient plus d’un que ce soit par rapport aux nouvelles routines (lavage de mains et désinfection fréquent), mais aussi aux nouvelles habitudes (bulle classe). Le fait de rester toujours avec les mêmes personnes et dans le même local affectait grandement mes élèves (comportements perturbateurs, pleurs, trop-plein d’énergie, état de panique intérieur, etc.).
L'aide-mémoire de l'autonomie
Dès le début de mon stage, j’ai remarqué que la majorité des élèves de ma classe n’arrivent pas à rester assis pendant quinze minutes sans bouger, soit au tapis ou encore à leur place attitrée aux tables. Je dois donc souvent leur rappeler la bonne posture à prendre pour être en mesure de m’écouter (la position branchée). Sur le tapis, surtout lors de la causerie, les enfants gigotent, touchent les autres sans respecter leur bulle, se couchent sur le dos, frappent les autres avec leurs pieds, font du bruit avec les velcros de leurs souliers, etc.
Voici une citation de Sénèque qui introduit bien mon projet :
Dans mon projet, « c’est la vie qui nous apprend et non l’école ».
Description du projet et des observations du contexte :
J’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. À ce niveau scolaire, les élèves assimilent les préalables pour apprendre à lire et à écrire, ce qui est un gros défi. Lors des périodes d’écriture plus particulièrement, j’ai remarqué que mes élèves avaient de la difficulté à être autonomes. Malgré le fait que mon enseignante associée et moi les encouragions à essayer seuls et que nous minimisions l’erreur, la plupart des élèves attendaient le soutien d’un adulte pour essayer d’étirer les mots et de trouver les sons afin d’écrire leurs idées.
J'ai effectué mon dernier stage dans une classe de 3e année à l'école Fernand-Seguin. Il s'agit d'une école à vocation scientifique où les élèves sont grandement au coeur de leurs apprentissages. Le groupe était relativement bon tant au niveau académique que comportemental. Les élèves travaillaient grandement sur leur autonomie et aimaient participer à la gestion de la classe lorsqu'il était possible de le faire. Par contre, j'ai constaté qu'une bonne majorité d'élèves étaient impulsifs.
Mon stage 4 s'est déroulé dans un milieu multiculturel, soit à l’école Notre-Dame-de-Foy dans une classe de 6e année de 12 élèves. Après quelques semaines passées dans cette dernière, j’ai pu réaliser que l’écart entre les élèves plus forts et les élèves plus faibles était assez flagrant. En discutant avec mon enseignante associée, nous étions en accord avec le fait que la plus grande difficulté de nos élèves était : l’écriture.
Mon projet s’est déroulé dans une classe de maternelle 5 ans à l’école Saint-Albert-le-Grand. Nous retrouvons sept filles et huit garçons. En effet, les élèves de ma classe de stage se démarquent par le besoin de s’exprimer et de se sentir écoutés par l’adulte. Cependant, le manque de temps m'empêchait souvent de leur accorder de l'attention individuelle.