Contexte
Dans le cadre de mon projet d’intervention en contexte (PIC), j’ai choisi de travailler sur la résistance au travail dans ma classe de 5e année. J’ai remarqué qu’il était souvent difficile pour certains élèves, en particulier les garçons, de maintenir leur engagement durant les périodes de travail, notamment lors des périodes de grammaire. Mon projet s’arrimait donc très bien avec le projet éducatif de cette école primaire, soit « la réussite des garçons en français » (École du Sous-Bois, 2023). Mon objectif était donc de favoriser la résistance et de développer une mentalité de croissance chez mes élèves.
Interventions
Pour amorcer le projet, j’ai abordé le sujet en fin de journée avec les élèves, en leur expliquant que j’avais observé une problématique dans la classe et que je souhaitais travailler avec eux pour y remédier. Nous avons ensuite créé ensemble un tableau en grand groupe (sur le tableau blanc interactif), répertoriant des exemples et des contre-exemples de résistance au travail, afin de clarifier cet aspect. J’ai également introduit la mentalité de croissance en leur présentant des artistes célèbres qui avaient échoué avant de connaître le succès, pour leur montrer que l’échec fait partie du processus d’apprentissage (étant donné que j’avais comme constat que les élèves étaient beaucoup moins résistants lorsqu’ils n’étaient pas certains de comprendre la notion).
J’ai mis en place un outil visuel sous forme de diagramme pour suivre la résistance au travail durant les périodes ciblées (une période par jour, choisie par moi-même). Nous avons également utilisé un chronomètre pour mesurer le temps, avec des « lumières rouges » pour signaler le début de la résistance. À la fin de chaque période, nous avons consigné les résultats et fixé de nouveaux objectifs, en les inscrivant au tableau pour que les élèves puissent suivre leurs progrès. J’ai également pris le temps de toujours donner une rétroaction immédiate aux élèves afin que nous puissions cibler ensemble ce que nous pourrions améliorer pour avoir un meilleur temps de résistance lors de la période du lendemain.
Cependant, j’ai anticipé certains obstacles, comme le fait que certains élèves pourraient se désengager volontairement pour arrêter le chronomètre. Pour y remédier, j’ai utilisé l’échelle de l’autonomie que j’avais créée en début d’année avec ma collègue, permettant de valoriser la valeur du respect des autres (niveau 1). J’ai également mis l’accent sur la notion d’accomplissement personnel.
Résultat et traces disponibles (documents ci-dessous)
Avec mon projet, j’ai constaté que les élèves commençaient à comprendre l’impact de leurs actions sur le groupe, et certains montraient déjà de grandes améliorations dans leur engagement à la fin de mon stage. Des traces du projet sont disponibles sous forme de tableaux, de diagrammes annotés et de fiches de suivi des objectifs.
En effet, pour suivre les objectifs et les constats de mon projet, j’avais créé un tableau de consignations où je prenais en note le contexte général de la période, l’objectif de temps de la période, le contenu abordé ainsi que le résultat obtenu. Ce tableau permettait non seulement de suivre l’évolution de la résistance de mes élèves, mais aussi de remettre en question et d’évaluer mes pratiques d’enseignement afin que je puisse voir quelle notion ou quelle méthode interpellaient le plus mes élèves.
Fichier attaché | Taille |
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Lumière rouge.PNG | 563.01 Ko |
Consignation de résistance.pdf | 55.79 Ko |
Diagramme.PNG | 548.39 Ko |
Résistant VS non-résistant.PNG | 457.57 Ko |