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Bonjours à tous et à toutes!

Voici le PIC que j’ai mené dans une classe de 4e, 5e et 6e année à l’école alternative Nouvelle-Querbes. Pour ceux d'entres vous qui sont plus auditifs que visuels ou qui préfèreraient avoir un aperçu rapide de mon projet sans avoir à lire, je vous invite à consulter cette présentation Prezi de mon PIC:

http://prezi.com/qgmxbxeg-op1/?utm_campaign=share&utm_medium=copy&rc=ex0share

Si toutefois vous désirez avoir plus de détails et que vous aimez lire, je vous invite à lire ce qui suit et à regarder les traces de mon PIC mises à votre disposition. Bonne lecture!

CONTEXTE DE CLASSE, PROBLÈMES OBSERVÉS ET INTÉRÊTS DES ÉLÈVES :

L’approche pédagogique privilégiée dans mon école de stage était de partir du projet initié, préparé et présenté par l’élève. J’ai donc eu l’opportunité de suivre l’évolution de plusieurs projets. Après avoir discuté avec mon enseignante associée au sujet des besoins de la classe, j’ai appris que plusieurs élèves avaient des lacunes en français. Cela s’expliquait par le fait que majorité d’entre eux avait l’anglais comme langue maternelle. Ainsi, il allait de soi que j’intègre à mon PIC des notions de français. Puis,  parce que l'école Nouvelle-Querbes bénéficie d'une dérogative lui permettant de ne pas enseigner l'univers social, l'ÉCR, et les sciences et technologie, j'ai tout fait afin de favoriser l’intégration de ces matières.

Aussi, puisque les projets de groupe y sont plutôt rares, je me suis dit qu'un projet de la sorte allait permettre l’apprentissage de certaines compétences : la capacité à travailler en équipe, à mener à terme un projet, à chercher des solutions afin de résoudre un problème, etc.

Quant à l’aspect multiâge de la classe, il m’a amené à souhaiter intégrer tous les élèves à toutes les activités de mon PIC. Pour y arriver, j’ai dû utiliser le travail coopératif et en atelier.  Aussi, mes élèves ont démontré  un intérêt particulier envers la démocratie et l'environnement : j’ai tenté de prendre ces éléments en considération.

DÉBATS À SAVEUR ÉCOLOGIQUE :

Donc, j’ai tout mis en place pour que les élèves puissent mener un débat. D’abord, je leur ai présenté la vidéo d’un débat et leur ai demandé de relever les éléments nécessaires à son bon déroulement. Cela a notamment mené à la construction d’une affiche de référence qui a été réutilisée à tous les débats.

Après avoir choisi un premier sujet avec eux, soit « pour ou contre la chasse aux phoques » nous avons fait des équipes et les élèves se sont mobilisés. Ils se sont documentés et ont préparé leurs argumentations. Pour les aider dans cette tâche, deux spécialistes sont venus répondre aux questions des élèves : un biologiste et un employé de Parcs Canada. À la demande des élèves, un deuxième débat a eu lieu quelques semaines plus tard. Cette fois, le sujet était « Pour ou contre la production de l’huile de palme.

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VALORISATION ET PROTECTION DU FLEUVE SAINT-LAURENT :

Ensuite, j’ai amené les élèves à découvrir les richesses du fleuve Saint-Laurent et les problèmes auxquels il fait face.  À partir de ces constats, ils ont fait des recommandations pour le protéger et le mettre en valeur. Cette activité de création a été la première parmi d’autres où l’organisation des idées s’est faite sous la forme d’un réseau conceptuel. Les recommandations ont été envoyées au ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec. Fièrement, ils  ont signé cette lettre dans l’attente d’une réponse qui est venue quelques semaines plus tard de la part du ministre Heurtel (adressée au nom de mon enseignante associée, mais c'était quand même mon projet...).

Afin de donner davantage de visibilité à ces actions et pour travailler le langage oral, j’ai collaboré avec l’animateur à la vie communautaire et spirituelle de l’école afin d’enregistrer une émission de webradio. L’enregistrement a suscité un grand intérêt auprès des élèves. Ce fut pour nous tous une révélation.

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  •  reponse_de_david_heurtel.pdf

CAPSULE AU SUJET DE LA VALORISATION DU FLEUVE SAINT-LAURENT :

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VISITE DU SEDNA 4 :

Depuis le début du projet, nous suivions toujours l’itinéraire du Sedna 4. Participer au volet Éducation de leur mission, devait nous permettre de communiquer par visioconférence avec la communicatrice scientifique du bateau. Malheureusement, des problèmes techniques survenus sur le bateau ont fait qu’a deux reprises notre rendez-vous n’a pas pu avoir lieu.

Heureusement, après avoir échangé plusieurs courriels et appels téléphoniques avec les responsables de la mission, on nous a invités à aller visiter le bateau au Vieux-port de Montréal avant qu’il ne soit remisé pour l’hiver. Parmi les 1014 classes inscrites à leur projet, nous avons été la seule à avoir le privilège de pouvoir monter sur le bateau. Quelle chance!

Ce fut pour nous l’occasion de concrétiser toutes les choses que nous avions apprises au sujet du Sedna 4. L’équipage sur le bateau a été très accueillant en nous expliquant leur rôle dans la mission. Ici, vous pouvez voir le capitaine du bateau qui avait beaucoup d’histoires incroyables à raconter.

En plus de parler avec l’équipage, nous avons eu droit à une visite guidée du navire. La communicatrice scientifique a pris soin de répondre aux questions des élèves. Nous étions comblés.

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CAPSULES DE WEBRADIOS :

Après avoir vécu toutes ces activités, les élèves en avaient plein la tête. Chacun d’eux avait entamé un projet personnel et il devenait difficile de continuer un projet de groupe sans les surcharger. De plus, j’ai pris conscience que l’apprentissage du français devait être la priorité.   C’est pour ces raisons que j’ai mis de côté l’idée de créer un livre de recettes qui devait se concentrer sur les mathématiques.

Pour ce faire, j’ai  intégré l’écriture de leur texte mensuel à mon projet en la joignant au projet de webradio de l’AVSEC. Ainsi, les élèves ont eu la chance de s’engager dans une situation d’écriture  qui faisait des liens avec les sujets que nous avions abordés depuis le début de l’année et de faire de la radio.  Pour certains, c’était l’enregistrement qui  représentait un défi tandis que, pour d’autres, c’était plutôt l’écriture.

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jan 21 2014

Apprendre ensemble : Stratégies d’enseignement et d’apprentissage.

Lorsque j’ai commencé mon stage dans cette classe du 3e cycle, j’ai vite remarqué leur motivation à étudier la matière vue en classe dans le cours d’univers social. Par contre, les élèves, après leur remise d’examens, avaient des difficultés à faire concrètement des liens avec leur propre vécu. Cela m’a questionnée. De plus, j’ai remarqué que les élèves faisaient beaucoup d’erreurs en écrivant des phrases interrogatives.

J’ai réalisé mon PIC dans une classe de première et deuxième année. La base de l’écriture et de la lecture est acquise au premier cycle. Je crois donc qu’il est important que les élèves fassent ces tâches avec plaisir, car ils auront à le faire tout au long de leur scolarité. De plus, j’aime beaucoup la littérature jeunesse. C’est pour ces raisons que j’ai décidé de faire mon projet sur la lecture et l’écriture pour le plaisir. 

 

jan 20 2014

Contexte de classe

Classe de 5e année.

Comme je revenais du profil international la session précédant mon stage IV, je discutais beaucoup de mes nombreux voyages à l’aide de mes histoires d’aventures et de mes photos avec mes élèves. Les monuments, les différences entre les cultures et les paysages que je décrivais les émoustillaient et leur intérêt sur le sujet grandissait.

 

Réflexion

jan 19 2014

Le contexte 

Pour l’intégration de mes compétences professionnelles, je mène ce projet pédagogique afin d’intervenir sur une problématique qui émerge de ma pratique d’enseignement.  En somme, je souhaite que mon projet fasse intervenir plusieurs compétences disciplinaires dans le but de stimuler l’intérêt des élèves tout en leur faisant apprendre de nouvelles notions liées au programme de formation de l’école québécoise et à la progression des apprentissages.

Contexte de classe

J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de 5e année, dans une école se trouvant dans un milieu défavorisé. J’avais 22 élèves dans ma classe soit 11 filles et 11 garçons. En observant les élèves, j’ai remarqué que la grande majorité manquait de motivation et de confiance en soi. Cela avait comme principale conséquence que leurs résultats scolaires étaient très faibles autant en français qu’en mathématiques. 

Dans le cadre de mon stage IV, j’ai été lancé dans un milieu de l’enseignement qui m’était, jusqu’à présent, encore inconnu : le milieu défavorisé. Durant mes 4 années au BAC, on nous a souvent fait part des problèmes qui existaient plus particulièrement dans ce type de milieu, mais tout cela n’était pour moi qu’un simple bagage théorique. Après un certain moment passé dans mon milieu d’accueil, les connaissances que j’ai acquises prenaient alors tout leur sens.

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