Le contexte 

Pour l’intégration de mes compétences professionnelles, je mène ce projet pédagogique afin d’intervenir sur une problématique qui émerge de ma pratique d’enseignement.  En somme, je souhaite que mon projet fasse intervenir plusieurs compétences disciplinaires dans le but de stimuler l’intérêt des élèves tout en leur faisant apprendre de nouvelles notions liées au programme de formation de l’école québécoise et à la progression des apprentissages.

Pour mes élèves, je mène ce projet afin qu’ils puissent s’améliorer en français et plus particulièrement en écriture et en lecture. C’est le but que j’ai voulu donner à mon projet, car les élèves de ma classe ont de la difficutlé dans cette matière.  De plus, par le biais de ce projet, les élèves réaliseront également des apprentissages en univers social, en art-plastique et en art-dramatique. Cela donne donc un aspect interdisciplinaire à mon projet.

L'émergence du projet

Après quelques semaines d’observation et de travail avec mes élèves, j’ai remarqué que ces derniers avaient de grandes difficultés en français écrit. Ils laissaient beaucoup de fautes d’orthographes dans leurs travaux. De plus, la syntaxe (formulation des phrases) laissait à désirer lorsqu’ils se retrouvaient en situation d’écriture. J’ai également remarqué qu’ils avaient de la difficulté en compréhension de lecture. Il était difficile pour eux de bien cerner la réponse dans le texte et de répondre avec des phrases précises et complètes sans se perdre dans les détails. J’ai donc décidé de bâtir mon projet à partir d’un besoin chez mes élèves, de s’améliorer en français. 

Les intentions d'intervention

Les élèves ciblés : tous les élèves de ma classe.

Domaine d’apprentissage principal : Français.

Compétences disciplinaires : Lire des textes variés, écrire des textes variés et apprécier des œuvres littéaires.

__________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Domaines d’apprentissage secondaire : Univers social, art-plastique et art-dramatique.

Voir le document ci-joint : Saé-les légendes-compétences

Échéancier du projet

Voir le document ci joint : Pic - Les grandes étapes 

La durée du projet

Le projet d'échelonnera sur environ cinq semaines, à raison de 3 à 4 périodes de projet par semaine. 

Personnes-ressources ou matériel à consulter et/ou à utiliser

1- Recueil : Le Québec en contes et légendes

2- Sites web sur les légendes :

http://www.info-basques.com/legendes/index.php

http://grandquebec.com/legendes-du-quebec/

http://www2.csdm.qc.ca/barclay/projenfants/3ecycle/contesqc/

3- Un joueur d'accordéon

4- Musique traditionnelle 

Exemple : La Bolduc, la Bottine souriante et plusieurs «reels»

5- Objets de l'ancien-temps

Le projet en classe

J'ai débuté ce projet sur les légendes québécoises en faisant découvrir l'art de conter à mes élèves. Ils ont découvert Fred Pellerin en écoutant un extrait d'un de ses spectacles. En les questionnant, ils ont tenter de découvrir le métier qu'exerçait la personne qui parlait dans l'extrait. Ensuite, j'ai sondé leurs conceptions initiales pour savoir ce qu'ils connaissaient sur les légendes québécoises et les conteurs. 

Ensuite, je leur ai fait la lecture de légendes. Cette activité s'est reproduite plusieurs fois durant ce projet. Je profitais de chaque occasion pour raconter une légende aux élèves. À chaque fois, on créait dans la classe, une ambiance de soirée de contes et légendes. Nous fermions les lumières et allumions des chandelles (à batteries). 

Par la suite, nous avons fait un travail plus poussé avec la fameuse légende de la Chasse-galerie. Nous avons également écouté et chanté la chanson de Claude Dubois qui concerne cette légende. 

Tout au long du projet, nous avons réaliser une affiche ayant pour thème : la réalité et l'imaginaire. Après la lecture d'une légende, nous allions écrire les éléments de la réalité et ceux de l'imaginaire sur cette affiche. Cela permettait la création d'une banque de mots autour du thème des légendes. Ce champs lexical a d'ailleurs été très utile pour les élèves lorsqu'ils ont composé la suite de la légende de Rose Latulipe. 

Pour Halloween, nous avons réalisé un projet en art. Les élèves devaient créer un diable dans un décor comportant plusieurs plans. Cela nous a donc permis de travailler la notion de plan avec les élèves. De plus, à l'Halloween, nous avons tenu une «soirée» de légendes où les élèves devaient conter une légende à leur manière. Ils devaient donc apprendre leur légende pour être capable de l'interpréter de façon dynamique. Les légendes étaient déjà sélectionnées et trois élèves pouvaient avoir la même. Cela permettait de comparer les diverses interprétations de chaque légende.

À la fin du projet, nous avons fait la journée du folklore québécois. Lors de cette journée, les élèves se sont costumés (ancien-temps) et nous avons fait un mini-musée avec des objets d'antan. De plus, nous avons écouté de la musique traditionnelle et nous avons dansé un «set carré». 

Le tout s'est terminé par l'écoute du film «Babine» qui était accompagné d'un questionnaire par rapport au film. 

*Ceci est un court résumé des activités de ce projet sur l'art de conter.  Chaque activité énumérée dans le document «les grandes étapes»  a sa planification.