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Contexte

Cet automne, j’ai réalisé mon dernier stage à l’école l’Arbrisseau (Centre de services scolaire des Découvreurs) à Cap-Rouge, dans une classe de 2e année au 1er cycle composée de 21 élèves. Lors des premières semaines de prise en charge, j’ai pu dresser un portrait de classe particulièrement hétérogène (voir « Portrait de classe », au besoin). Je devais composer avec différents aspects qui rendaient notre réalité de classe unique en son genre. Plusieurs besoins se faisaient sentir.

J’ai eu la chance de faire mon stage 4 dans une classe de préscolaire à l’école de l’Île d’Orléans. Le groupe comptait 13 élèves provenant de divers milieux : Centre de la petite enfance (CPE), garderie en milieu familial ou même de la maison. Dès les premiers jours en classe, j’ai pu observer que les enfants avaient de la difficulté à gérer leurs émotions. Dans ma classe de stage, il y avait trois élèves en particulier qui demandaient davantage de soutien en lien avec les émotions. Les trois se retrouvaient souvent en situation de crise.

Comme nous le savons, le développement de la pensée abstraite se concrétise au stade des opérations formelles de Piaget, soit au début de l’adolescence (Paplia & Feldman, 2014).  Par contre, puisque j’ai réalisé mon dernier stage dans une classe ordinaire de 3e année, mes élèves se situaient au stade des opérations concrètes. Concrètement, cela signifie que mes élèves avaient besoin d’avoir un rapport direct avec le monde tangible (celui qu’ils connaissent) afin de pouvoir raisonner de façon logique.

Mon stage dans une école située dans un milieu défavorisé et multiculturel. En début de stage, j’ai remarqué que les élèves avaient de la difficulté à gérer leurs émotions. En effet, j’ai vu des élèves pleurer, crier, bouder, trembler, figer, frapper, etc. Ma classe est composée de 19 élèves âgés de 5 à 6 ans. C’est dans ce contexte que s’inscrit mon projet d’intervention en contexte. J’ai décidé de le réaliser sur la gestion des émotions au préscolaire. Pourquoi ? Pour le bien-être des élèves et pour favoriser un climat de classe propice aux apprentissages.

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