La consultation du carnet de route de chaque élève de ma classe m’a permis de dresser un portrait de classe. Comme 7 élèves sur 17 manifestaient des comportements liés à l’anxiété, j’ai créé un questionnaire sur les émotions visant, entre autres, à connaître leurs sources d’anxiété et leurs moyens pour s’autoréguler.

Sur un échantillon de 17 élèves, 13 d’entre eux ressentaient parfois de l’anxiété à l’école. Qui plus est,  il n’y avait que 3 élèves du groupe qui avaient des moyens concrets pour réguler cette émotion. Ainsi, comme le besoin exprimé par les élèves concernait surtout la gestion concrète de l’anxiété, mon intention d’intervention a été d’augmenter le nombre d’outils pour gérer l’anxiété. En effet, je désirais que les élèves expérimentent divers outils en vue de trouver ceux qui les aident à s’autoréguler. De plus, les outils choisis devaient nécessiter peu de coûts tout en étant accessibles et adaptés.

Dans un premier temps, pour développer une compréhension plus fine de l’anxiété et du vocabulaire qui l’entoure, j’ai eu recours à la littérature jeunesse et au vécu de mes élèves. Ainsi, il a été plus facile pour eux de reconnaître les manifestations physiques de l’anxiété. 

Dans un deuxième temps, pour reconnaître l’émotion liée à l’anxiété, je me suis appuyée, encore une fois, sur la littérature jeunesse ainsi qu’au vécu de mes élèves par le biais d’identification de situations provoquant l’anxiété.

Puis, pour apprendre à calmer son anxiété, 4 outils leur ont été présentés.

• Sophrologie (méditation guidée, Éline Snel)
• Art-thérapie (dessiner un mandala)
• Cohérence cardiaque (respirations)
• Yoga du rire (fou rire)

Enfin, pour évaluer la pertinence des outils présentés, un questionnaire a été soumis aux élèves. Je désirais savoir si ces outils les avaient aidés et s’ils pensaient à les utiliser sans le soutien de l’adulte.