En début d’année, j’ai eu la chance de vivre un moment marquant dans ma classe avec mes élèves. À la suite de la lecture d’un texte, nous avons eu une discussion. J’ai demandé aux élèves de me dire dans leur mot la signification de réfugié.
Mon Pic consistait à encourager le développement de l’empathie chez mes élèves. En effet, j’ai observé un certain égocentrisme de leur part. La plupart ne semblait pas empathique, c’est-à-dire qu’ils ne semblent pas reconnaitre et comprendre les émotions des autres. Cela se manifeste par plusieurs comportements, principalement de la moquerie, des jugements infondés et des insultes. Au moins 85% de mes élèves avaient de la difficulté à comprendre que leurs comportements avaient des effets sur les autres.
Observations avant le projet
Pour vous faire un portrait rapide, j’avais un contexte de stage en coenseignement. Les deux groupes-classes totalisaient 49 élèves, dont 24 avec un plan d’intervention pour des difficultés d’apprentissage, trois élèves étaient en francisation et deux élèves en modification. De plus, je n’enseignais que les cours de mathématiques, d’univers social et d’ECR puisque c’est l’autre enseignante qui enseignait le français, les arts plastique et les sciences et technologies.
Les enseignants de mon école, qui travaillent en comité SIAA, ont remarqué que les élèves manquaient de connaissances et de vocabulaire. Cet enjeu avait d’ailleurs été retenu comme un des chantiers prioritaires en 2016-2017. Puisque mon stage s’est déroulé au 3e cycle et que l’école est située dans un milieu défavorisé, il est important de bien préparer les élèves à l’entrée au secondaire pour faciliter ce passage le plus possible. Mon projet d'intervention en contexte est donc basé sur ce besoin.
Observations et contexte de classe ayant mené au projet
Les élèves de ma classe avaient une cohésion de groupe assez faible. Des conflits survenaient régulièrement entre les élèves en classe et encore plus sur la cour d’école. Les garçons de ma classe semblaient bien s’entendre entre eux à l’exception d’une occasionnelle tricherie à un jeu de ballon. Ce sont surtout les filles qui vivaient ces conflits régulièrement. Mon enseignante associée, le TES de l’école et moi-même avons eu connaissance de plusieurs incidents impliquant des insultes, du rejet et même des batailles auxquelles nos élèves étaient mêlées.
Lors de mon dernier stage, j’étais d’une classe de 4e et 5e année qui compte onze enfants de quatrième année et treize enfants de cinquième année. Ils ont donc âgés entre neuf et onze ans. Le projet éducatif présenté au début de l’année scolaire touchait le thème: « active tes neurones ».
Mes observations