Aller au contenu principal
jan 20 2018

Lors de mon dernier stage, j’étais d’une classe de 4e et 5e année qui compte onze enfants de quatrième année et treize enfants de cinquième année. Ils ont donc âgés entre neuf et onze ans. Le projet éducatif présenté au début de l’année scolaire touchait le thème: « active tes neurones ».

Mes observations

Selon mes observations, les garçons de ma classe étaient attirés par le sport tandis que les filles n’étaient pas vraiment sportives. Elles aimaient moins bouger et préféraient rester tranquilles. Aussi, j’ai pu observer que plusieurs garçons faisaient du karaté, du hockey, du soccer et du cross-country. Cependant, les filles participaient moins à ces activités. Pour ce qui est des difficultés d’apprentissage, il y avait plusieurs garçons et filles qui avaient des difficultés dans le domaine du français et des mathématiques. Bien souvent, ces mêmes enfants avaient aussi des difficultés au niveau du comportement. Toujours selon mes observations, certains élèves manquaient de concentration et avaient besoin de bouger. C’est l’une des raisons pour lesquelles certains d’entre eux se faisaient réprimander, car ils dérangeaient le reste de la classe. Dans le même ordre d’idées, certains enfants avaient des collations qui n’étaient pas considérées comme santé ce qui faisait en sorte qu’ils avaient moins d’énergie ou encore, qu’ils avaient une hausse d’énergie pendant un certain temps.

En lien avec les observations que j’ai faites, j’ai décidé d’intégrer des pauses actives pendant les heures de classe. De plus, j’ai discuté avec mes élèves des saines habitudes alimentaires et des effets bénéfiques qu’elles pouvaient avoir au niveau des apprentissages et de la concentration. Je souhaitais trouver un moyen pour les aider à rester concentrés et motivés lorsque j’enseignais une notion.

Les traces recueillies

Les traces que j’ai recueillies sont des écrits, des vidéos et des photos en lien avec mon projet PIC. Ce que j’ai pu observer grâce à mes activités et aux données recueillies, c’est que les enfants étaient beaucoup plus calmes après avoir vécu une pause active. Ils ne ressentaient plus autant le besoin de bouger et de déranger. Ils étaient capables de maintenir leur attention plus longtemps sur une même tâche. De plus, les enfants étaient mieux informés sur ce qu’ils pouvaient faire pour favoriser leur concentration. Par exemple, ils savent désormais que trop de sucre, peu d’activité physique et peu de sommeil peuvent nuire à leur concentration. Pour terminer, les enfants ont adoré les pauses actives et j’ai réellement perçu leur enthousiasme lors de ces dernières. 

Documents
Cohorte