Mon projet d’intervention visait à soutenir une élève présentant des comportements sociaux inadéquats et maladroits, qui étaient mal perçus par ses pairs depuis la maternelle. Bien que ces comportements soient restés inoffensifs, ils avaient entraîné un rejet qui nuisait à son développement social, affectif et cognitif. J'avais choisi de réenseigner explicitement les habiletés sociales à l’élève et à l’ensemble de la classe, tout en abordant les notions d’inclusion et de différence à travers des activités comme la littérature jeunesse, les causeries et les conseils de classe.
Mon projet d'intervention pédagogique en contexte de classe s'inscrit dans une démarche visant à favoriser l'autonomie chez des élèves de première année, en particulier dans un contexte scolaire où le soutien éducatif et les ressources à la maison peuvent être limités. L'objectif est de soutenir le développement émotionnel, cognitif et social des élèves à travers un processus progressif d'autonomisation et, par le fait même, de réduire la sursolliciation de l'adulte.
Contexte et problème auquel je souhaitais répondre
Tout d'abord, la classe dans laquelle j'ai fait mon stage 4 et où j'ai déployé mon PIC est une classe de 3e année d'une école se situant dans le quartier Rosemont à Montréal. Cette classe comptait 26 élèves.
Pour mon PIC, l'identification du problème était la suivante : comment améliorer certaines habiletés sociales des élèves de maternelle afin de favoriser un climat de classe harmonieux en réduisant les conflits entre eux. J'ai décidé de cibler l'enseignement des habiletés sociales auprès de mes élèves de maternelle 5 ans. Chaque semaine du bloc trois était consacrée à une habileté sociale spécifique:
Semaine 1 : le partage
Semaine 2 : les gestes réparateurs
Semaine 3 : l'empathie
La problématique de mon projet était "Comment amener des élèves à résoudre des conflits de manière autonome ?". J'ai réalisé ce projet en utilisant beaucoup la littérature jeunesse et en amenant des discussions. Les élèves ont pu aussi élaborer leur propre méthode de résolution de conflits pour la classe. Enfin, nous avons aussi, bien évidemment, beaucoup touché au thème des émotions.
J’ai réalisé mon précédent stage au sein d’une classe de 3e année composée de 24 élèves. Lors des moments d’enseignement, je devais ramener régulièrement l’attention de 8 élèves - ce qui représentait le tiers des élèves de la classe - sur l’objet d’apprentissage. J’observais différents comportements chez ces élèves comme leur regard fixé ailleurs sur une longue période, le fait qu’ils jouaient avec leur matériel ou qu’ils étaient couchés par terre.