Contexte
J’ai réalisé mon stage dans une classe du préscolaire (maternelle 4 ans). Chaque après-midi, au retour du diner, il y avait une période de détente où les enfants devaient rester immobiles sur leur matelas en silence pendant 30 minutes. Dès le début de mon stage, j’ai remarqué que la majorité des enfants avaient de la difficulté à se calmer pendant la période de détente ; ils bougeaient, parlaient et adoptaient des comportements d’évitement. Par conséquent, la minorité qui voulait dormir était constamment dérangée et la période de détente n’était bénéfique pour personne.  C'est pourquoi j’ai décidé d’offrir à mes élèves la possibilité d’expérimenter trois différents moyens pour se calmer et pour se détendre.  

Interventions menées 
Mon projet s’est déroulé sur quatre semaines. Pendant la première semaine, nous avons discuté, à partir d’un album jeunesse, de la différence entre être calme et être agité. Pendant la causerie, j’ai créé une affiche pour illustrer les signaux d’un corps reposé et ceux d’un corps agité. Lors des semaines suivantes, j’ai présenté une technique de relaxation par semaine. Chaque lundi avant-midi, j’enseignais explicitement la technique de relaxation puis, lors des périodes de détente (trois par semaine), les enfants avaient la possibilité de pratiquer la technique.  

• Semaine 2 : Techniques de respiration
• Semaine 3 : Méditation guidée
• Semaine 4 : Yoga

Collecte de données
Pour évaluer l’efficacité des moyens proposés, j’ai utilisé des grilles d’observation critériées. Lors des périodes de détente, j’observais les enfants pour déterminer s’ils étaient en mesure de rester calmes et de s’investir dans l’activité. De plus, lors de l’enseignement de la technique ainsi que lors des détentes, je leur demandais de réaliser une autoévaluation pour qu’ils évaluent l’efficacité du moyen proposé (s’ils se sentaient calmes et détendus après avoir pratiqué la technique enseignée). 

Résultats obtenus 
Sur les trois techniques de relaxation enseignées, le yoga et les techniques de respiration semblent avoir permis aux enfants d’être plus calmes et détendus lors des périodes de détente. D’ailleurs, les enfants réutilisaient les techniques de respiration pour retrouver un état de calme après un conflit ou lorsqu’ils étaient excités. La méditation guidée, quant à elle, n’a pas été appréciée par les enfants et je n’ai pas remarqué d’effets positifs liés à cette technique. Cependant, il est important de noter qu’en raison de la courte durée du projet, il est difficile d’arriver à des résultats concluants.