Dans la classe de 2e année de l’École Au Millénaire, les élèves, en général, éprouvaient certaines difficultés en écriture. Depuis le début de l’année, avec les élèves, nous faisions de l’écriture libre trois à quatre fois par semaine. C’est-à-dire que nous utilisons la roue de l’écriture pour en faire ressortir un thème au hasard. Lorsque le thème était donné, les élèves me disaient ce qu’ils connaissaient du sujet, j’écrivais les idées au tableau et ils allaient ensuite écrire une phrase sur ce sujet.
Par le biais de courtes capsules vidéos mises en ligne sur le site internet de la classe, l’enseignant présente certains éléments de la matière. Les élèves sont alors invités à consulter les capsules autant de fois que nécessaire. Par la suite, ils doivent expliquer ce qu’ils ont compris ou moins bien compris à l’aide d’un commentaire sur le blogue du site web de la classe. L’objectif de cette approche est de maximiser le temps de travail des élèves en présence d’un enseignant. Ainsi, tous les travaux qui auraient été faits à la maison sont alors faits lors des heures de classe.
Suite à mes observations, j’ai constaté que les élèves avaient besoin d’une « pause cerveau » en fin d’après-midi, puisque leur attention diminuait considérablement aux alentours de 15h00. En fait, la récréation de l’après-midi se terminait à 14h09 donc les élèves devaient être concentrés jusqu’à la fin des classes qui était à 15h35. Évidemment, pour des élèves de 1re année, il était difficile pour eux de rester concentré aussi longtemps, surtout en fin de journée.
Contexte
À l’école Notre-Dame-de-Foy, j’ai eu la chance de vivre une expérience de coenseignement et de classe inversée dans une classe de 5e et de 6e année. Cette école comporte moins de 300 élèves. Ces élèves sont, pour la très grande majorité, des immigrants de 1e ou de 2e génération. À cet effet, il y a une classe de francisation et une classe d’intégration dans cette école afin que les élèves qui viennent d’arriver intègrent rapidement le système scolaire du Québec.
Dans un premier temps nous avons cherché où se trouvait le Japon sur une carte. Nous avons discuté (sous forme de tempête d'idées) de ce que nous savions sur ce pays.
Ensuite, j'ai l'aissé les élèves avec des petites vignettes comportant l'alphabet japonais (hiraganas) et leur lecture placée sur chaque vignette afin que les élèves essaient d'écrire leur prénom par eux-même (ceci avait pour but de les intéresser au projet mais également de les initier à la façon de penser des japonais, l'écriture étant intimement liée à leur culture cela pouvait les aider par la suite).
Description du projet
Pendant les premières semaines de mon stage en deuxième année, j’ai tout de suite constaté un grand intérêt de mes élèves pour le projet humanitaire que mon enseignante associée fait en République Dominicaine à toutes les années. Je sentais que les élèves s’intéressaient aux enfants de là-bas et semblaient éprouver de la compassion pour eux lorsque mon enseignante associée leur expliquait leurs conditions d’apprentissage dans leurs écoles désuètes.
Mon projet d’intervention en contexte (PIC) visait le développement de l’autonomie chez des élèves évoluant dans une classe multiniveau. En effet, j’effectuais mon stage dans une classe de première et de deuxième année. Les élèves qui constituaient ma classe de stage ont été choisis comme étant des élèves forts au niveau académique et autonomes. Toutefois, le contexte de double niveau a tout de même engendré le problème de l’autonomie, puisque les élèves devaient à l’occasion travailler de manière autonome pendant certaines périodes pour que je puisse me concentrer sur l’autre niveau.
Mon projet PIC s’était déroulé dans une classe de 21 élèves de 5e année régulière. Pendant près de deux mois, soit novembre et décembre, les élèves ont créés trois livres de type manga où ils ont regroupé leurs planches créées à partir d’un logiciel Comic Life.