Contexte et objectif
Mon école de stage est une école ayant un programme international (PEI) où les élèves explorent le monde et la culture en parcourant différents modules de recherche. Instruire, socialiser et qualifier les élèves sont les objectifs que vise l’école. L’environnement est motivant et intéressant pour les élèves ainsi que pour le personnel de l’école. Les élèves de ma classe sont très à l’écoute et aiment énormément les ateliers. Ils aiment apprendre et ils participent beaucoup. Cela crée une ambiance favorable à l’apprentissage et ils adorent faire du travail en équipe. J’ai donc pris ces nombreux points forts qui ressortent de mes élèves afin de réaliser avec eux un grand projet qui leur ont permis de créer des liens entre eux. À l’aide d’ateliers, d’activités et de capsules, j’ai amené les élèves à écrire un livre sous forme d’histoire collective. Ces activités les ont préparés à l’écriture collaborative d’un livre qui a été l’étape finale de mon PIC.
Mon projet d’intégration avait pour objectif de donner le goût aux élèves d’écrire pour le plaisir. Je trouvais que mes élèves se décourageaient vite lorsqu’ils écrivaient, car ils voyaient l’écriture comme une tâche. Je souhaitais qu’ils voient l’écriture comme une façon de s’exprimer, de raconter et que nous pouvons avoir du plaisir lorsque nous écrivons. De plus, j’avais ciblé plusieurs difficultés lors des premières séances d’écriture : la notion de phrase, le manque de détail dans leur phrase, les déterminants ainsi que la cohérence dans une histoire. Un autre objectif a donc été de développer divers aspects de l’écriture. Le projet s’est déroulé dans un environnement propice à l’apprentissage où les élèves étaient impliqués à 100%. Je trouve que la réalisation de ce livre collaboratif a créé un sentiment d’appartenance dans la classe et les élèves ont été motivé et très positifs à l’idée de concevoir quelque chose qui restera dans la classe de façon permanente.
Description de mon projet
Pour amener les élèves vers l’écriture de l’histoire, j’ai d’abord créé 4 ateliers/capsules afin de les amener à améliorer leurs phrases pour que notre histoire soit détaillée et déborde d’idée. En plus de l’écriture spontanée qui a été introduit à chaque semaine, les élèves ont vécu différents ateliers : Genres et types de texte, la production d’un texte, une activité sur les 5 sens ainsi qu’un atelier sur l’ordre des mots dans une phrase. Ces ateliers ont été créé afin de motiver les élèves à l’aide de matériel concret : PowerPoint, matériel de manipulation, affiches ainsi que du matériel créé par moi-même ont été utilisé afin de rendre les périodes PIC des plus enrichissantes et stimulantes pour les élèves. Après avoir vécu ces ateliers, nous avons, en grand groupe, déterminé la situation initiale de notre histoire. Je trouvais très important que celle-ci contienne les idées de chaque élève de la classe et c’est pourquoi j’ai décidé de mettre en place un pot d’idée qui, à chaque jour, se remplissait énormément. J’ai remarqué que les élèves débordaient d’idées et souhaitaient contribuer à l’élaboration de notre plan.
Après ces quelques semaines d’ateliers et d’écriture spontanée, le plan de notre situation initiale était rendu très clair et il y a eu consensus entre tous les élèves de la classe. À partir de ce moment, j’ai créé 6 équipes d’écriture (1 équipe pour chaque étape). Chaque équipe avait une heure pour écrire sa partie au brouillon et inventer (sauf pour la situation initiale) les aventures que notre personnage principal allait vivre. Lors de ces périodes d’écritures, les 18 autres élèves qui n’écrivaient pas faisaient des ateliers que j’avais moi-même créé, et ce, toujours en lien avec l’écriture et le français.
Lorsque le brouillon a été finalisé, nous avons fait une lecture collective. J’ai utilisé la caméra Ziggy afin d’avoir un bon visuel pour toute la classe. Après avoir bonifié et relu notre histoire, nous avons créé des équipes d’experts afin de distribuer les tâches à la construction de notre histoire sous forme de livre. Nous avons choisi ces équipes selon les forces de chacun. Lorsque nous avons terminé le propre, je suis allé chez bureau en gros afin de rendre notre histoire en livre. Lorsque je suis retourné dans la classe après les fêtes, les élèves avaient très hâte de voir le résultat, car ils ont énormément travaillé fort. Ils ont été très fiers du résultat et ils étaient contents d’avoir enfin le produit final.
Évaluation
Lors de mon PIC, j’ai fait plusieurs évaluations. La première a été une évaluation sommative en écriture où je demandais aux élèves de trouver une suite à notre situation initiale. La deuxième évaluation a été une autoévaluation formative à la toute fin du projet afin de voir l’appréciation du projet et ses retombées par le biais de questions directes à l’élève. Au cours du projet, j’ai évalué l’écriture formativement afin de voir la progression dans l’écriture spontanée ainsi que dans les ateliers que je ramassais à chaque fois.
Résultats
Tout au long du projet, j’ai remarqué que les élèves avaient toujours très hâte aux périodes PIC et ils étaient très fiers d’apporter leurs idées. J’ai remarqué que le niveau d’écriture a augmenté en observant les écritures spontanées et leurs productions écrites. Lorsque j’ai vu les réponses dans les autoévaluations, j’ai été très contente que la plupart des élèves ont plus de plaisir à écrire qu’en début d’année. Durant les récréations intérieures, plus de la moitié des élèves décidaient d’écrire des histoires sous forme de livre en consultant le dictionnaire et les ressources que je leur avais offert pour le PIC. J’étais très surprise que ce projet ait amené autant de motivation et de plaisir à écrire.
