Comment se fait-il que des élèves âgés d’aussi peu que 7 ans mentionnent déjà, au début de leur parcours scolaire, être « nul.le », par exemple, en français, en arts, en mathématiques, et qu’ils y croient si fermement qu’ils en viennent à vouloir éviter les tâches par crainte « d’échouer » ou, encore, de ne pas être suffisant?
J’ai conçu un système d’émulation centré sur la mise au travail des élèves, afin de travailler leur autonomie.
Ce système prend la forme d’abeilles représentants chaque élève. Il a été mis en place dès le début de l'année scolaire afin d'avoir une continuité et une constance pour favoriser la motivation intrinsèque des élèves.
Cet automne, ma classe de stage comportait 15 élèves. La plus grande problématique dans la classe était la capacité d’attention des élèves. En effet, cette problématique engendrait d’autres problèmes, soit le respect des attentes pédagogiques et comportementales, le contrôle des émotions, la désorganisation pendant les transitions ainsi que l’autonomie. Ainsi, en réglant la problématique principale, il m’a été possible de régler les autres problèmes nommés.
Pour mon projet PIC, je souhaitais créer un atelier de "lutins" dans ma classe, dans lequel mes élèves étaient amenés à confectionner des cartes de Noël. Par la suite, les cartes ont été vendues aux familles et membres de l'école et le profit des cartes de Noël a permis d'acheter des cadeaux pour les enfants d'une famille défavorisée. Chaque classe de l’école était déjà jumelée avec une famille dans le but de ramasser des denrées alimentaires.
Le projet créé est basé sur les besoins et les défis spécifiques que j'ai observés des élèves depuis le début de mon stage. D'abord, celui de travailler en équipe et de favoriser le vivre-ensemble a été observé. Plus spécifiquement, travailler de façon positive, respecter l'opinion des autres et apprendre à gérer des conflits. Un autre besoin observé était celui de travailler avec les technologies dans diverses situations d'apprentissage.
Lors de mon 4e stage, en 3e année, j’ai rapidement observé que les enfants étaient beaucoup plus motivés à faire des mathématiques et de la lecture que de l’écriture. J’ai donc pris le temps de questionner les enfants et d’en discuter avec eux. Ils m’ont rapidement fait comprendre que l’écriture leur demandait beaucoup plus de concentration et d’efforts. À partir de ces observations et ces discussions, j’ai tout de suite su que mon projet d’intervention en contexte devait porter sur l’écriture, mais plus particulièrement vers l’amour de celle-ci.
Mon projet
En début de stage, j’ai constaté un important manque d’autonomie de la part de mes élèves lorsque venait le temps de trouver des solutions à leurs problèmes, de chercher des réponses à leurs questions ou encore de s’occuper lorsqu’une tâche était terminée.