En début de stage, j’ai constaté un important manque d’autonomie de la part de mes élèves lorsque venait le temps de trouver des solutions à leurs problèmes, de chercher des réponses à leurs questions ou encore de s’occuper lorsqu’une tâche était terminée. 

J’ai donc basé mon projet d’intervention en contexte sur l’enseignement explicite de trois stratégies d’autonomie. Premièrement, les élèves et moi-même avons mis sur pied un aide-mémoire comprenant l’ensemble des tâches à accomplir au cours d’une période, c’est-à-dire la routine, le travail exigé pour la période en cours, les travaux non complétés, l’enrichissement, la lecture personnelle, etc. L’aide-mémoire était affiché dans la classe, donc les élèves pouvaient s’y référer en tout temps. Deuxièmement, j’ai enseigné et modélisé chaque étape de l’échelle de l’autonomie permettant aux élèves de trouver des réponses à leurs questions en sollicitant toutes les ressources mises à leur disposition avant de consulter l’adulte. Troisièmement, les élèves ont été amenés à s’autoévaluer à la fin de chaque semaine à travers un journal de bord, dans lequel des bons coups et des défis devaient être soulignés.

Les résultats ont été révélateurs de l’efficacité de mes interventions. En effet, à la fin de mon stage, les élèves étaient en mesure de s’occuper rapidement, pédagogiquement et efficacement à la suite d’une tâche scolaire, puis sollicitaient tous les outils mis à leur disposition avant de venir me voir pour trouver la réponse à une question. J’ai donc constaté une progression dans le développement des compétences transversales « résoudre des problèmes » et « se donner des méthodes de travail efficaces ».