Comment se fait-il que des élèves âgés d’aussi peu que 7 ans mentionnent déjà, au début de leur parcours scolaire, être « nul.le », par exemple, en français, en arts, en mathématiques, et qu’ils y croient si fermement qu’ils en viennent à vouloir éviter les tâches par crainte « d’échouer » ou, encore, de ne pas être suffisant?

Contexte 

Mon stage 4 s'est déroulé dans une école internationale en 2e année dans la région du Bas-St-Laurent. Il y avait 24 élèves dont 12 filles et 12 garçons. Le programme international de l'école favorise l'ouverture à la réalité internationale. J'avais une classe très dynamique où les élèves aimaient partager leur opinion et participer en classe. 

Lors de mon stage, j’ai, durant un mois, intégré à la routine des élèves, un 20 à 30 minutes de yoga et méditation après l’heure du dîner. J’ai fait ce choix, pour deux raisons. La première est parce que j’ai pu observer plusieurs comportements qui nuisaient à l’harmonie de la classe ainsi que son climat positif, et ce, durant généralement l’après-midi ( besoin d’être sécurisé; besoin de l’attention d’une autre personne; besoin énergétique; besoin de concentration ; etc.

Pour mon projet PIC, je souhaitais créer un atelier de "lutins" dans ma classe, dans lequel mes élèves étaient amenés à confectionner des cartes de Noël. Par la suite, les cartes ont été vendues aux familles et membres de l'école et le profit des cartes de Noël a permis d'acheter des cadeaux pour les enfants d'une famille défavorisée. Chaque classe de l’école était déjà jumelée avec une famille dans le but de ramasser des denrées alimentaires.

Objet d'enquête : Comment favoriser le sentiment de compétence chez mes élèves de troisième année? Comment faire en sorte que les élèves soient moins anxieux face à leur apprentissage et qu'ils développent leur confiance en eux?

Pour répondre à cet objet d'enquête, j'ai mis de l'avant les forces de mes élèves en ayant recours à l'approche d'enseignement par les pairs. Durant près d'un mois, nous nous sommes préparés afin que les élèves puissent être en mesure d'enseigner un concept de mathématique ou de français à un de leur pair dans la classe.

Description projet et observation du contexte

Lors de mon 4e stage, en 3e année, j’ai rapidement observé que les enfants étaient beaucoup plus motivés à faire des mathématiques et de la lecture que de l’écriture. J’ai donc pris le temps de questionner les enfants et d’en discuter avec eux. Ils m’ont rapidement fait comprendre que l’écriture leur demandait beaucoup plus de concentration et d’efforts. À partir de ces observations et ces discussions, j’ai tout de suite su que mon projet d’intervention en contexte devait porter sur l’écriture, mais plus particulièrement vers l’amour de celle-ci.

Mon projet

Mon projet d’intervention en contexte portait sur un projet classe d’une pause active. Mon stage final s’est déroulé dans un milieu scolaire à indice moyen de la ville de Québec. J’ai eu la chance de réaliser mon stage dans une classe de 1re année avec seulement 13 élèves, celle-ci était composée de 6 garçons et 7 filles.

En début de stage, j’ai constaté un important manque d’autonomie de la part de mes élèves lorsque venait le temps de trouver des solutions à leurs problèmes, de chercher des réponses à leurs questions ou encore de s’occuper lorsqu’une tâche était terminée. 

Le projet PIC que j’ai mis en place dans mon milieu de stage a été élaboré en lien avec un enjeu de société : L’utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes. Ce projet interdisciplinaire touchait notamment l’éthique, le français et les arts plastiques. L’objectif de cette séquence d’enseignement et d’apprentissage est d’informer et d’outiller les élèves sur l’utilisation des réseaux sociaux afin qu’ils puissent développer une relation positive et saine. De plus, le développement de leur esprit critique face à cet enjeu est central dans cette séquence didactique.