Ce projet visait à améliorer la gestion des périodes de plan de travail pour me permettre de passer plus de temps sur la différenciation pédagogique en classe. Pour ce faire, mon PIC cherchait à varier la correction (autocorrection, correction en grand groupe) pour minimiser une partie de ma tâche en tant qu'enseignante et proposait l'utilisation de différentes méthodes de gestion de classe (pictogrammes, responsable du ton de voix) pour réduire le niveau sonore des élèves à la tâche.
Selon les observations effectuées durant mon stage 4 en 1re année du primaire, le contexte de classe présente beaucoup de bavardage durant le travail personnel, un ton de voix élevé durant le travail d'équipe et des paroles impulsives (parler sans lever la main) lors du travail en grand groupe.
Problématisation :
Mon stage 4 s’est déroulé dans un contexte particulier puisque j’ai eu la chance d’avoir un groupe de seulement 17 élèves en 5e année et parmi ceux-ci, 11 avaient déjà été dans la classe de mon enseignante associée en 4e année. Ainsi, j’ai rapidement réalisé le potentiel du groupe qui avait déjà une belle cohésion pour exploiter l'apprentissage par les pairs. Lors des rencontres de début d’année, j’ai appris que l’équipe-école souhaitait développer chez les élèves l’aptitude à s’autoévaluer et utiliser davantage les cibles plutôt que les notes dans l’évaluation informelle.
Mon stage s'est déroulé en quatrième année à l’école de l’Arc-en-ciel à Loretteville. Dans la classe, il y a vingt-cinq élèves. Nous avons reçu quatre nouveaux élèves issus de l’immigration dans les dernières semaines. Certains sont allophones, d’autres sont en apprentissage du français. Les élèves de la classe sont très compréhensifs et tentent de les intégrer à la vie de classe et aux activités. Depuis le début de l’année, j’observe que les élèves aiment beaucoup les animaux, les arts plastiques, la lecture et l’écriture.
Lorsque j’ai débuté mon stage (5e année), j’ai pris le temps d’apprendre à connaître les élèves, leur environnement et leurs intérêts. J’ai rapidement observé que la lecture n’était pas appréciée par la majorité de la classe. Le fait que la lecture soit un aspect très important à l’école, et quelque chose que nous leur demandons de faire assez souvent dans une journée, m’a amené à me questionner à savoir comment je pouvais développer leur goût pour la lecture.
J'ai réalisé mon dernier stage en classe intercycle de 2e et 3e année à l’école Montagnac au Lac-Beauport. Au tout début de mon stage, ce qui m’avait le plus marqué était la différence d’autonomie et le différent niveau des habiletés liés aux fonctions exécutives des élèves entre ceux de 2e et ceux de 3e année. D’abord à plusieurs moments, l’enseignement devait se faire de façon séparée. En effet, les élèves de 3e année ont des sciences et de l’univers social en plus des autres matières de base que les élèves de 2e année ont également.