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Le contexte 

J’ai réalisé mon stage IV dans une classe de 5e année du primaire de 24 élèves. Rapidement, j’ai observé que les transitions étaient longues et que les routines étaient difficiles à intégrer pour certains, voire pour plusieurs. Mon enseignante associée et moi devions fréquemment faire des rappels pour que les élèves adoptent les comportements attendus (ex. : lever la main pour parler, être à l’écoute, lire les consignes affichées sur le tableau, se mettre rapidement à la tâche, etc.). Un autre élément à noter est que les élèves consultaient rapidement l’adulte lorsqu’ils rencontraient des difficultés ou se questionnaient. 

Les interventions menées

Afin d’encourager les élèves à accomplir leur rôle d’élève de manière plus autonome, j’ai mis en place une échelle de niveaux d’autonomie. L’échelle comporte 6 niveaux auxquels des comportements attendus sont associés en fonction du degré d’autonomie qu’ils demandent (voir pièce jointe). Chaque élève est placé au dernier niveau duquel il adopte tous les comportements attendus (ex. : un élève qui adopte les comportements du niveau 1 et 2 sera placé au niveau 2). Pour chacun des niveaux, un privilège y est associé, et l’élève a accès au privilège de son niveau ainsi qu’à ceux des niveaux inférieurs. Il est important de savoir que le projet s’est déroulé sur trois semaines, mais il a été affecté par les journées de grève. 

Les interventions menées ont été :

  • Le réenseignement explicite des comportements attendus et des stratégies d’autonomie ;
  • La présentation du fonctionnement de l’échelle de niveaux d’autonomie ;
  • L’identification par les élèves d’une cible personnelle (comportement attendu) au début de chaque semaine ;
  • L’autoévaluation par les élèves de l’atteinte ou non de leur cible personnelle à la fin de chaque semaine ;
  • La formulation de rétroactions sur leurs autoévaluations ;
  • L’attribution d’un niveau d’autonomie et de son privilège à chaque élève au début de chaque semaine. Lors de la première semaine, les élèves ont débuté au niveau 0.

Les résultats et les traces disponibles

De manière générale, des élèves ont adopté davantage de comportements attendus, mais aucune amélioration n’a été observée pour certains. Comme la constance est un aspect non négligeable pour la réussite d’un tel projet, les journées de grève ont accentué l’une des limites du projet, soit le temps limité pour observer des changements (Gaudreau, 2017). 

De plus, durant la mise en place du projet, j’ai noté que certains élèves étaient très motivés à atteindre leur cible personnelle alors que d’autres se démotivaient en raison d’un comportement à adopter qui leur « bloquait » l’accès à un privilège désiré. 

Comme traces disponibles, j’ai des observations, un tableau évolutif des niveaux d’autonomie des élèves ainsi que des autoévaluations écrites par ces derniers. 

 

Références

Gaudreau, N. (2017). Gérer efficacement sa classe. Presses de l’Université du Québec.

Legault, M.-F. (2017). Niveaux d’autonomie. https://www.dropbox.com/sh/fzqjzrhh3x6anun/AADFM7ONdenz5-81UuJ7QACfa?dl=0.

Ménard, C. (s. d.). Niveau d’autonomie. Mathaimeatic Mieux enseigner. 

https://www.mieuxenseigner.ca/boutique/index.php?route=product/product&search=niveau+d%27autono%20mie&description=true&sort=p.price&order=ASC&product_id=22371#tab_tab-description 

Documents
Fichier attaché Taille
Échelle de niveaux d'autonomie.pdf 363.98 Ko
Cohorte