Dans le cadre de mon PIC, j'ai instauré des ateliers de 5 à 7 d'écriture. L'objectif de ce projet était de travailler le processus d'autocorrection et de développer le doute orthographique, puisque les élèves de ma classe avaient beaucoup de difficulté avec l'orthographe d'usage et l'orthographe grammaticale.
Lors mon stage 4, j’ai pu observer les nombreuses ressources offertes aux élèves à l’école. Dans notre classe, j’ai des élèves qui ont de la francisation, de la MACC, de l’orthopédagogie, un projet « journaliste » pour les élèves doués et des rencontres en psychologie. Durant un cycle de 10 jours, en plus des spécialités (anglais, musique et éducation physique), 12 périodes par cycle sont consacrées pour aider les élèves.
Mon projet se concentrera sur la rétroaction dans les ateliers en rotation. En effet, j’ai remarqué qu’il était difficile pour les élèves et moi de savoir si la tâche des ateliers en rotation a été effectuée de manière adéquate, mais surtout comprise. J’ai donc choisi de baser mon projet sur cet aspect qui selon moi, peut être bénéfique pour d’autres jeunes enseignantes. Mon intention pédagogique est de surtout observer les élèves dans leurs apprentissages que ce soit autant en français, en anglais, qu’en mathématiques.
Contexte de réalisation
J'ai réalisé mon stage IV à l’école Dominique-Savio, une école primaire située à Québec, dans une classe de deuxième année. Sur les 17 élèves de ma classe, cinq étaient vus en francisation, deux étaient suivis par l’orthopédagogue et une était suivie par l’orthophoniste. Outre cela, deux élèves avaient un trouble anxieux et un élève avait un diagnostic de TSA.
Au cours de mes stages, j'ai observé que le besoin de bouger était présent chez les élèves du préscolaire et du primaire. En effet, cette année, dans ma classe au préscolaire, j'ai remarqué que l'attention était plus difficile à garder lors des activités qui demandaient de la concentration. Plusieurs manifestations observables telles que la forte participation lors des jeux moteurs, les courses dans la classe, la bougeotte lors des explications, le fait de décrocher rapidement et de jouer avec le matériel me permettaient de constater qu'il y avait un besoin à combler.
Lors de mon stage 4, j'ai eu la chance et le défi d'être dans une classe multi-niveau de première et deuxième année. La majorité des élèves sont autonomes et apprennent relativement vite. J'avais 12 élèves de deuxième et 7 élèves de première année. Malgré le fait qu'ils aient majoritairement de très bons résultats scolaires, depuis le début de l’année scolaire, j'ai remarqué que plusieurs n’aimaient pas l’écriture.
Je suis une auteure
Description du projet et des observations du contexte
Dès le début du stage, j’ai remarqué que plusieurs élèves de ma classe démontraient un important besoin de bouger. Ils étaient très agités et avaient de la difficulté à revenir au calme ce qui les empêchait de bien se concentrer au coin rassemblement. Il semblait difficile pour eux de rester attentifs lors de mes explications. Certains étaient incapables de rester assis en position d’écoute, d’autres s’agitaient en se couchant sur le sol. Évidemment, ces comportements venaient impacter la routine et ainsi le fonctionnement du groupe.
Le projet créé est basé sur les besoins et les défis spécifiques que j'ai observés des élèves depuis le début de mon stage. D'abord, celui de travailler en équipe et de favoriser le vivre-ensemble a été observé. Plus spécifiquement, travailler de façon positive, respecter l'opinion des autres et apprendre à gérer des conflits. Un autre besoin observé était celui de travailler avec les technologies dans diverses situations d'apprentissage.