Mon projet d’intervention en contexte a pris place dans ma classe de stage de niveau 3e année. Cette classe compte 21 élèves. Plusieurs d’entre eux étant connus pour éprouver certaines difficultés marquées, ont eu droit à des mesures d’aides spécifiques telles que de la francisation ou encore de l’orthopédagogie. Au fil des premiers jours de ma prise en charge, je me suis rendu compte que ces périodes de soutien étaient très bénéfiques pour les élèves concernés, mais posaient toutefois un bon défi en ce qui avait trait à la planification.
Dans un premier temps nous avons cherché où se trouvait le Japon sur une carte. Nous avons discuté (sous forme de tempête d'idées) de ce que nous savions sur ce pays.
Ensuite, j'ai l'aissé les élèves avec des petites vignettes comportant l'alphabet japonais (hiraganas) et leur lecture placée sur chaque vignette afin que les élèves essaient d'écrire leur prénom par eux-même (ceci avait pour but de les intéresser au projet mais également de les initier à la façon de penser des japonais, l'écriture étant intimement liée à leur culture cela pouvait les aider par la suite).
Description du projet et des observations du contexte
Mon projet d’intervention en contexte (PIC) visait le développement de l’autonomie chez des élèves évoluant dans une classe multiniveau. En effet, j’effectuais mon stage dans une classe de première et de deuxième année. Les élèves qui constituaient ma classe de stage ont été choisis comme étant des élèves forts au niveau académique et autonomes. Toutefois, le contexte de double niveau a tout de même engendré le problème de l’autonomie, puisque les élèves devaient à l’occasion travailler de manière autonome pendant certaines périodes pour que je puisse me concentrer sur l’autre niveau.
Mon école de stage est située dans un petit village et elle est entourée de nature. Les parents sont très présents et impliqués dans les diverses activités au quotidien. C’est une école alternative qui met de l’avant l’enseignement en nature, l’écoresponsabilité, l’intégration des TIC, l’importance de la communauté, le travail d’équipe en multiniveau ainsi que la liberté et l’autonomie des élèves. J’ai observé que les élèves étaient très intéressés et motivés par les activités d’apprentissages.
Mon projet d’intervention en contexte s’est adressé aux élèves de maternelle de ma classe. En étant au préscolaire, j’avais une période de détente après le diner qui durait entre 15 et 30 minutes. Les élèves se couchaient initialement sur leur tapis de yoga avec une petite musique calme. Par contre, à un certain moment, je me suis rendue compte que c’était devenu une période où je devais faire majoritairement de la discipline, ce qui faisait en sorte que les élèves ne se détendaient plus. C’est pourquoi j’ai décidé de me pencher sur la recherche d’une solution à ce problème.
Mon projet PIC s’était déroulé dans une classe de 21 élèves de 5e année régulière. Pendant près de deux mois, soit novembre et décembre, les élèves ont créés trois livres de type manga où ils ont regroupé leurs planches créées à partir d’un logiciel Comic Life.
Mon stage se déroulait dans une classe de première année composée de 21 élèves, au Trivent 1. Dès le début de l’année où nous avions commencé l’écriture spontanée, plusieurs avaient le « syndrome de la page blanche » : ils ne savaient pas quoi écrire, même lorsqu’une image était montrée. Je voulais donc développer leur créativité ainsi que leur autonomie. D’un autre côté, j’ai quelques élèves qui écrivaient déjà de magnifiques phrases, et même des textes.
Dès le début de l’année scolaire, j’ai observé que certains élèves avaient de la difficulté à gérer leurs émotions. Effectivement, j’ai un élève qui se met à pleurer et se referme sur lui-même en allant se cacher dans un coin ou en se bouchant les oreilles dès que quelque chose ne fait pas son affaire. J’en ai deux autres qui sont impulsifs et qui ont de la difficulté avec l’empathie. Je trouvais que ces éléments pourraient m’aider à créer un projet pédagogique pour intervenir sur un besoin, mais je ne trouvais pas que ça touchait assez d’élèves pour que ce soit un besoin de classe.