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Mon projet d’intervention en contexte a pris place dans ma classe de stage de niveau 3e année. Cette classe compte 21 élèves. Plusieurs d’entre eux étant connus pour éprouver certaines difficultés marquées, ont eu droit à des mesures d’aides spécifiques telles que de la francisation ou encore de l’orthopédagogie. Au fil des premiers jours de ma prise en charge, je me suis rendu compte que ces périodes de soutien étaient très bénéfiques pour les élèves concernés, mais posaient toutefois un bon défi en ce qui avait trait à la planification. En effet, après plusieurs discussions avec mon enseignante associée, nous avons convenu que nous ne savions plus trop quoi faire faire aux élèves qui restaient dans la classe alors que quelques-uns étaient appelés à sortir, et ce, à mainte reprise au cours d’une même semaine. Lors de ces périodes, impossible d’avancer de la matière, mais c’était tout de même illogique de simplement «occupé» les élèves restant en attendant le retour des autres.

Étant abonnée à plusieurs enseignants de partout à travers le monde sur différents réseaux, j’ai pu faire la découverte des ateliers sous forme de «cartes à tâches». Il s’agit de petites cartes plastifiées sur lesquelles les enfants peuvent écrire à l’aide de crayons à encre délébile. Ces cartes peuvent porter sur n’importe quelle matière et servent de révision pour la matière déjà vue. D’autres cartes peuvent également servir d’activité d’enrichissement.

Ainsi, à l’aide de cartes déjà créées que j’ai pu couper et plastifier, j’ai mis sur pieds des périodes d’ateliers auxquelles se sont greffées quelques petites activités supplémentaires (lecture, écriture, mots de vocabulaire, etc.) J’ai pu organiser les cartes à tâche dans des boîtes  identifiées et créer un cartable avec des corrigés également identifiés. Mon enseignante associée était très enchantée par cette idée, mais m’a fortement suggéré de penser aux traces à partir desquelles j’allais pouvoir vérifier le travail des élèves. En effet, difficile de voir le travail accompli lorsque nous le faisons avec des crayons effaçables! J’ai décidé que les élèves consigneraient leur travail dans un cahier.

J’ai décidé d’expliquer le fonctionnement des ateliers lors d’une période où tous les élèves étaient présents dans la classe. La première étape a été de préparer le cahier d’ateliers. Par la suite, j’ai distribué une feuille que les élèves devaient coller dans la première page de leur cahier. Sur celle-ci se trouvaient tous les éléments que je devais voir dans les cahiers des élèves à chaque période d’ateliers : date, numéro de l’atelier ainsi que le résultat obtenu. Rapidement, ces périodes d’ateliers sont devenues très familières pour les élèves et en les interrogeant et en les voyant à la tâche, je me suis rendu compte qu’ils aimaient énormément ces périodes. Pour moi, le but ultime était également de les rendre très autonomes afin que je puisse profiter de ces périodes pour rencontrer des sous-groupes et revoir certaines parties d’une matière qui étaient moins bien comprises.

Finalement, ces ateliers se sont avérés un véritable succès. Malgré quelques petits ajustements qui ont été nécessaires, je peux dire que ces périodes où des élèves doivent travailler hors classe sont maintenant bien plus profitables!

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