L’automne dernier, j’ai eu l’occasion de réaliser mon stage final en 1re année, dans une école en milieu multiculturel et défavorisé de Limoilou. Comme c’était ma deuxième expérience de stage dans un tel milieu, j’étais déjà à l’affût des particularités que ces milieux engendrent. Je pense notamment au fait que les élèves de ces écoles sont nombreux à grandir et évoluer dans des familles défavorisées sur les plans économique et social, ce qui amène souvent la problématique d’une sous-stimulation des enfants en bas âge.
Contexte de classe Mon stage 4 a été effectué dans une classe de première année. J’ai éprouvé quelques difficultés à choisir un thème pour mon PIC. En fait, mes élèves n’éprouvaient pas de problèmes de compréhension dans une matière en particulier. De plus, j’ai effectué mon stage dans une école internationale. Les écoles internationales sont régies par un programme. Le but de celui-ci est de former des citoyens engagés et soucieux du bien-être de la planète et de ces habitants.
Dans le cadre de mon projet intégrateur en contexte, mon désir était d'augmenter la motivation de mes élèves à écrire et qu'ils intègrent bien le récit en trois temps. Développer leur pensée computationnelle était aussi une préoccupation pour moi. Pour ce faire, nous avons collaboré avec une classe de quatrième année. Le rôle de ce groupe, préalablement établi, était d'accompagner l'élève du premier cycle dans la rédaction de cette histoire sans sujet imposé. Des dyades ont donc été formées, composées d'un grand et d'un petit.
Les élèves ont eu à planifier le temps nécessaire afin de choisir un sujet pour l'écriture d'un texte informatif, la recherche qui est nécessaire pour cela, la révision en sous groupe, la correction, l'écriture à l'ordinateur et la mise en ligne sur un site web de classe.
Mon stage en responsabilité se déroule à l’école Les Près-Verts, dans une classe de 4e année du primaire. Nous avons 23 élèves dont 19 élèves ont comme langue maternelle le français. Il y a 10 filles et 13 garçons dans la classe. La grande majorité des élèves viennent de milieux favorisés et très favorisés. Dans la classe, il y a seulement 6 élèves qui ont des frères et des sœurs. Il y a beaucoup d’enfants uniques au sein de la classe. Les élèves ne sont pas motivés par l’école, c’est un lourd fardeau de faire des efforts, d’être motivé et de s’intéresser au monde scolaire.
Contexte de classe
J'ai réalisé mon stage à Victoria, en Colombie-Britannique. J'étais dans une école francophone en milieu minoritaire. Il ne s’agit pas d’une école d’immersion, mais bien d’une école francophone. L’enseignement se fait entièrement en français. Par contre, cela ne signifie pas que l’ensemble de la classe comprend le français. Plus de la moitié des élèves ne parlait pas du tout le français (parlé et compris). Les écoles du CSF (Conseil Scolaire Francophone) sont accessibles aux enfants dont les parents / grands-parents ont reçu une partie de leur éducation en français.
Ma classe de stage était diversifiée et nous avions beaucoup d’énergie. Mes 19 élèves de 4e année de l’école Saint-Mathieu aimaient beaucoup apprendre de nouvelles choses. Cependant, il y a beaucoup de révision en début d’année et j’ai constaté une perte d’intérêt progressive chez plusieurs élèves. J’ai donc adapté mon enseignement en conséquence et j’ai décidé d’essayer certaines choses. Mon PIC, par exemple, avait pour objectif de permettre à chaque équipe (2-3 personnes) d’apprendre un savoir par eux-mêmes (préalablement choisis dans la PDA).
Au cours des semaines passées dans le contexte de stage, j’ai été en mesure de déterminer, par l’apport d’observations, ce qui pourrait intéresser les élèves quant à un projet de classe PIC pouvant s’étaler sur plusieurs semaines. J’en suis venu à prendre une décision à la suite de plusieurs observations de mes élèves et de l’intérêt qu’ils apportaient à certains sujets dans leurs choix de lecture ou dans leur discussion.