J'ai réalisé mon stage à Victoria, en Colombie-Britannique. J'étais dans une école francophone en milieu minoritaire. Il ne s’agit pas d’une école d’immersion, mais bien d’une école francophone. L’enseignement se fait entièrement en français. Par contre, cela ne signifie pas que l’ensemble de la classe comprend le français. Plus de la moitié des élèves ne parlait pas du tout le français (parlé et compris). Les écoles du CSF (Conseil Scolaire Francophone) sont accessibles aux enfants dont les parents / grands-parents ont reçu une partie de leur éducation en français. Cette maîtrise difficile, voire absente de la langue est à considérer car elle a un impact sur tous les plans de l’apprentissage. Il est plus difficile de captiver les enfants, car ceux-ci ne sont pas réceptifs aux anecdotes et autres commentaires que l’enseignante intègre à la leçon en vue de les divertir. Ils sont restreints dans leur vocabulaire, ce qui les limite lorsqu’il est question de s’exprimer.
J'ai constaté que les enfants les plus timides sont ceux qui ne parlent pas du tout français. Ils ont du mal à comprendre les consignes, sont plus distraits et prennent moins la parole. L’intégration des enfants non francophones était mon principal objectif.
Le projet que j'ai mis en place consiste à intégrer des « classes vertes » où une partie de l’enseignement se fera à l’extérieur de la salle de classe. J’ai abordé diverses matières du curriculum. J'ai dédié une matinée dans la semaine aux classes vertes dans la semaine : le mercredi matin de 9h00 à 9h45. Puisqu’il y avait seulement une récréation par jour, la période avait lieu en avant-midi, juste avant la récréation pour simplifier l’organisation.
Les notions abordées hors des salles de classe permettent une approche différente sur les contenus enseignés. Les élèves seront amenés à communiquer entre eux. ). Le tout était coordonné par l’enseignante qui mettait l’accent sur l’usage du français : intégration de nouveau vocabulaire, etc.
Mon objectif était de susciter l’intérêt des élèves et de créer des opportunités de communication en français. Cela n’est pas évident dans une salle de classe. J’ai donc choisi d’intégrer des classes vertes où les enfants apprennent dans un milieu concret, sous forme d’apprentissage coopératif. Ils ont besoin de donner un sens à leurs apprentissages pour s’y investir pleinement. Lors des leçons en plénière dans la salle de classe, j'ai remarqué que les enfants qui participent et prennent la parole sont toujours les mêmes : les enfants francophones.
Chaque période passée à l’extérieur portait sur un thème précis. L’activité était multidisciplinaire, mais principalement axée sur les sciences et les sciences humaines. Je mettais l’accent sur l’usage du français en tout temps (sorte de compétence transversale). Voici les activités que j’ai l’intention de réaliser :
- Herbier (Sciences)
- Landart (Éducation artistique (aborder la culture autochtone))
- Jardinage (Sciences)
- Besoins et cycle de la vie d’une plante (Sciences)
- Observation de son environnement (Sciences humaines, sciences (aborder la culture autochtone))
- Activité de classement avec les éléments de son environnemnt (mathématique)
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