Pour mon stage 4, j’ai eu la chance d’être dans une classe de préscolaire 5 ans. Dès le premier mois, j’ai observé un grand manque d’autonomie chez les jeunes. C’était un grand défi pour eux, malgré les interventions déjà mises en place. Je devais souvent les guider et les soutenir de près lors des transitions, des temps morts, etc. Pour mon PIC, j’ai donc choisi de travailler l’autonomie des élèves dans leur environnement scolaire tout en respectant leurs besoins et le contexte de classe.
Dans ma classe de maternelle avec des enfants de 4 ans, la gestion des émotions et la résolution des conflits représentaient un défi important. Les élèves manquaient d’autonomie dans ces domaines, ce qui créait plusieurs difficultés au quotidien. J’ai donc choisi de centrer mon projet d’intégration en contexte sur cette problématique.
Pour les enfants d’âge préscolaire, c’est le jeu symbolique qui produit le plus de gains développementaux (Bodrova et Leong, 2012), mais pour ce faire, « il doit d’abord se développer et atteindre sa forme mature » (Marinova et Drainville, 2021, p.36). Mon projet d’intervention en contexte redonnait une place de choix au jeu libre. Plus précisément, il portait sur les différents rôles que l’enseignant peut adopter pour soutenir la progression des niveaux de jeu symbolique.
Mon projet d'intervention en contexte vise à répondre à la question suivante : « quel est l'impact de l'éducation à l'environnement sur le développement global des enfants? » À l'aide de la littérature jeunesse, la mise en place d'ateliers sur le thème de l'environnement ainsi que l'introduction d'un bac de compost dans la classe, il a été possible de sensibiliser les enfants à l'environnement tout en développant les cinq domaines du préscolaire, soit le domaine physique et moteur, le domaine affectif, le domaine social, le domaine langagier et le domaine cognitif.
J'ai réalisé mon PIC dans une classe de maternelle 5 ans. J'ai constasté que mes élèves avaient peu de stratégies pour régler leurs conflits par eux-même puisque plusieurs fois par jour, ils allaient dénoncer rapidement l'autre à un adulte pour qu'il se fasse punir. J'ai observé que ces conflits survenaient souvent à la récréation et donc, certains d'entre eux ne réglaient pas leurs conflits : ils arrivaient en classe frustré et/ou triste. Certains à bout de ressources ne trouvaient pas d'autre moyen pour se faire comprendre que d'hausser le ton et bousculer.
Mon stage s’est déroulé dans une classe de maternelle avec 19 élèves de 5 ans, tous très enthousiastes et intéressés. Au cours des premières semaines, j’ai observé que certains élèves rencontraient des difficultés à gérer leurs émotions dans diverses situations. Certains se renfermaient, se mettaient en colère, boudaient ou pleuraient beaucoup pendant les jeux. Chaque jour, un enfant pleurait, généralement parce qu’il s’ennuyait de ses parents. Ces observations ont souligné un besoin de soutien émotionnel pour aider les élèves à s’adapter à l’école.
Dans ma classe de stage, plusieurs enfants avaient de la difficulté à s'arrêter. J'observais surtout cela pendant les jeux libres, la pause active et les moments de rangement, où les enfants devenaient agités et avaient ensuite de la difficulté à se calmer. Sachant que le retour au calme est primordial afin que les enfants soient disposés à apprendre et à se développer, j'ai voulu trouver une façon de les aider à ralentir et à s'arrêter.
Œuvrant dans un milieu très favorisé, mais avec certains enfants présentant d'énormes défis au niveau du langage oral, je m'interrogeais quant aux moyens possibles pour bien soutenir le développement du langage oral de mes élèves de maternelle 4 ans face à des besoins aussi diversifiés, allant d'un extrême à l'autre.
J’ai réalisé mon quatrième stage dans une classe de niveau préscolaire. Il s’agit d’un groupe multiculturel avec un élève dont le français n’est pas la langue maternelle. Dès les premières semaines, j’ai observé que les élèves avaient de la difficulté à exprimer ce qu’ils souhaitaient partager lors de la causerie ou lors des jeux libres, car ils n’avaient pas une grande diversité au niveau du vocabulaire. De plus, ils avaient de la difficulté à demeurer dans un sujet précis lors de leurs interventions.