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J’ai réalisé mon quatrième stage dans une classe de niveau préscolaire. Il s’agit d’un groupe multiculturel avec un élève dont le français n’est pas la langue maternelle. Dès les premières semaines, j’ai observé que les élèves avaient de la difficulté à exprimer ce qu’ils souhaitaient partager lors de la causerie ou lors des jeux libres, car ils n’avaient pas une grande diversité au niveau du vocabulaire. De plus, ils avaient de la difficulté à demeurer dans un sujet précis lors de leurs interventions. À partir de ces éléments, j’ai élaboré mon intention d’intervention afin d’aider les élèves à enrichir leur vocabulaire.

Pour atteindre mon objectif, j’ai exploité quotidiennement la littérature jeunesse. Parfois deux fois par jour, je lisais une histoire et en grand groupe, nous effectuons le rappel du récit. À partir d’albums jeunesse et de documentaires, j’ai pris le temps de discuter avec les élèves à propos de la signification de certains mots ou expressions langagières. Lorsque nous faisions le rappel du récit, j’aidais les élèves à raconter l’histoire en utilisant des mots tirés du livre. De plus, les élèves pouvaient apporter des livres de la maison et les présenter au groupe. Ensuite, j’utilisais différents thèmes afin de mettre en contexte le vocabulaire riche que je voulais leur apprendre. Pour ce faire, je construisais une carte conceptuelle à l’aide de pictogrammes et des mots étiquettes. Pour le thème du corps humain, par exemple, j’ai construit un modèle et les élèves devaient aller placer le mot à la bonne partie du corps. Nous avons exploré les organes internes et certains mots savants pour désigner les parties du corps. Troisièmement, j’ai choisi d’utiliser des jeux (j’ai… qui a…, devinettes, jeux d’observation, etc.) pour aider les élèves dans l’apprentissage des nouveaux mots. Pour finir, certaines causeries étaient directement reliées au thème que nous exploitions en classe et les élèves devaient demeurer dans le sujet. Pour soutenir leurs propos, je soutenais les élèves à l’aide d’une carte conceptuelle. D’autres causeries étaient plus libres pour laisser les élèves s’exprimer à propos du sujet de leur choix.

Au fil des semaines, j’ai observé que les élèves utilisaient davantage du vocabulaire varié lors des causeries et jeux libres. De plus, ils étaient capables d’utiliser des mots riches en lien avec le thème lors des jeux symboliques.

Cohorte