Aller au contenu principal

Dans le cadre de mon PIC, j'ai travaillé la motricité fine au sein d'une pédagogie par projet dans laquelle le thème du corps humain était exploité. Brièvement, j'ai constaté au début de mon stage que la motricité fine était un défi pour plusieurs élèves de ma classe. Entre autres, je pouvais observer certaines faiblesses lors du découpage et du coloriage, que ce soit par la prise de l'outil ou par le geste moteur. Plusieurs élèves avaient également de la difficulté à faire des formes précises comme des boules ou des colombins avec de la pâte à modeler.

jan 20 2022

Observations du contexte et des besoins :

Ma classe de stage 4 était de niveau préscolaire (5 ans), dans l’école Cap-Soleil qui se situe au 5e rang décile sur l’échelle du seuil de faible revenu et au 3e rang décile sur l’échelle du milieu socio-économique (selon le rapport sur les Indices de défavorisation des écoles publiques publiée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en 2020). Donc, j’étais dans un milieu peu défavoriser. Dans ma classe, il y avait plus de garçons que de filles, soit 11 garçons et 8 filles.

jan 16 2022

Dans ma classe de stage, en maternelle, de nombreux élèves avaient de la difficulté au niveau de la motricité fine. J’ai été en mesure d’observer que leurs difficultés nuisaient à leurs apprentissages et les empêchaient parfois de réaliser certaines tâches et / ou certains jeux (exemples ; constructions de blocs lego, tours de pailles, casse-têtes, découpage, coloriage, traçage, etc.). Par le fait même, ils n’étaient pas motivés et n’aimaient pas réaliser ces tâches ou ces activités, car ils ne se sentaient pas à la hauteur ou bien, parce qu’ils avaient de la difficulté.

Au cours des dernières années, j'ai pu remarquer que le besoin de bouger était présent chez la plupart des élèves au primaire. En effet, à la suite d'une activité qui demandait une écoute active, une grande concentration et à la suite du dîner, l'attention des enfants était très fragile et ceux-ci étaient très agités, ce qui affectait directement les apprentissages.

Mise en contexte :

Dans le cadre de mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de faire un stage en Belgique dans une école qui offrait des formations en enseignement « Outdoor » aux étudiants belges. Ce stage ayant duré deux semaines, j’ai pu observer un avancement à plusieurs niveaux chez les enfants de maternelle en ce qui concerne l’autonomie, la motricité (globale et fine), la gestion des émotions, la conscience de la sécurité, la débrouillardise, l’imagination, etc. 

À la suite du constat que la motricité fine représentait une habileté peu développée chez mes élèves, j’ai choisis d’en faire l’objet principal de mon projet d’interventions en contexte (PIC). Effectivement, j’ai pu prendre conscience de cette problématique lors des premières semaines d’école puisque les activités de bricolage et de dessin étaient difficiles pour une grande majorité des enfants. Mes observations ont également été validées par le fait que certains élèves m’ont partagé qu’ils n’avaient jamais fait de bricolage à la maison auparavant. 

Mon projet d'intervention en contexte s'est développé autour du développement moteur des élèves, plus particulièrement en lien avec l’acquisition des habiletés de motricité fine. Le projet s'est échelonné sur trois semaines, soit sur l’ensemble du bloc 3 de mon stage. La visée du projet était de permettre aux élèves d’expérimenter davantage d’activités de motricité fine au cours de cette période, mais également d’intégrer une variété d’activités promouvant la motricité globale aux routines quotidiennes des élèves.

Dès le début de mon stage, j’ai remarqué que la majorité des élèves de ma classe n’arrivent pas à rester assis pendant quinze minutes sans bouger, soit au tapis ou encore à leur place attitrée aux tables. Je dois donc souvent leur rappeler la bonne posture à prendre pour être en mesure de m’écouter (la position branchée). Sur le tapis, surtout lors de la causerie, les enfants gigotent, touchent les autres sans respecter leur bulle, se couchent sur le dos, frappent les autres avec leurs pieds, font du bruit avec les velcros de leurs souliers, etc.

Ce projet a pris la forme de différents ateliers sous le thème de la compétence 2 dans le programme de formation de l’école québécoise à l’éducation au préscolaire. Ces ateliers se sont divisés en deux catégories soit l’estime de soi et la découverte des émotions ainsi que la confiance en soi. Chaque thème a tourné autour d’un album jeunesse afin d’expliquer le concept choisi aux élèves pour qu'ils puissent ensuite faire une activité pour leur permettre d’approfondir cette matière.

S'abonner à Motricité fine