À la suite du constat que la motricité fine représentait une habileté peu développée chez mes élèves, j’ai choisis d’en faire l’objet principal de mon projet d’interventions en contexte (PIC). Effectivement, j’ai pu prendre conscience de cette problématique lors des premières semaines d’école puisque les activités de bricolage et de dessin étaient difficiles pour une grande majorité des enfants. Mes observations ont également été validées par le fait que certains élèves m’ont partagé qu’ils n’avaient jamais fait de bricolage à la maison auparavant. 

Ainsi, le projet que j'ai proposé se divisait en trois volets, soit les bacs de motricité fine le matin, les bricolages « à la manière de » ainsi que les ateliers de motricité fine intégrés aux ateliers réguliers en classe. D’abord, les bacs de motricité fine étaient placés sur les tables le matin et les ateliers qui y étaient proposés circulaient de manière rotative au fil de la semaine. Ces ateliers touchaient autant l’enfilage, le tri de petits objets ainsi que la manipulation de toutes sortes de pinces, de pâte à modeler, etc. Puis, en ce qui concerne les bricolages « à la manière de », ceux-ci ont été réalisés sous la forme d’activités dirigées et ont permis aux enfants de découvrir différents artistes populaires (l'éléphant Elmer et l'auteure Élise Gravel, entre autres). Ainsi, les enfants ont exercé leur habileté à colorier à l’aide de différents médiums (crayons de feutre, crayons de bois, crayons de cire, etc), à découper et à coller dans différents contextes. Finalement, les ateliers de motricité fine intégrés aux ateliers réguliers ont pris la forme d’occasions où les enfants ont pu mettre en pratique les habiletés motrices exercées dans le cadre des deux autres volets du projet. En effet, les élèves ont été placés dans diverses situations nécessitant différentes habiletés motrices, soit de coloriage, de découpage, de collage ou de modelage, par exemple.