J’ai réalisé mon dernier stage dans une classe de maternelle 5 ans à Saint-Georges de Beauce. Dès le début de l’année, j’ai pu constater que plusieurs élèves se fatiguaient rapidement lors des routines de motricité globale ainsi que pendant les tâches qui consistaient à colorier, tracer ou découper. Les jeux de motricité fine étaient ardus pour ces élèves, qui soupiraient et demandaient d’arrêter quand on jouait avec des pinces, des balles antistress et de la pâte à modeler.
Mon stage se déroulait dans un milieu défavorisé et dès le début, j’ai remarqué que beaucoup d’enfants n’avaient pas été stimulés à la maison. Plusieurs observations m’ont amené à cette conclusion. Tout d’abord, certains élèves de la classe n’avaient jamais vraiment pris un crayon pour écrire et ne le tenaient pas de la bonne façon. De plus, des élèves n’avaient jamais tenu de ciseaux dans leur main. Une autre de mes observations a été lorsque je parlais avec les élèves. J’ai remarqué qu’ils avaient un niveau de langage très familier.
Mon projet d'intégration en contexte consistait en la création d'ateliers de motricité fine. La problématique à laquelle ce projet venait palier était qu'il y avait un long temps d'attente pour les premiers enfants qui entraient dans la classe. Ils devaient attendre en silence à leur place que tous les élèves soient entrés, ce qui pouvait prendre une dizaine de minutes. J'ai créé des ateliers de motricité fine impliquant d'autres compétences au préscolaire.
En début d'année, j'avais constaté que les parents de mes élèves participaient peu ou ne participaient pas à la vie scolaire de leur enfant. Je mettais des papiers dans l'agenda et il ne revenait pas. Je devais insister sur plusieurs points pour obtenir des réponses. De plus, certains parents ont eu même eu une mauvaise expérience avec l'école étant jeune donc leur lien «école-famille» est très faible. Suite à cela, j'ai décidé d'impliquer les parents à ma classe. J’ai pris la décision d’intégrer les parents à ma classe de stage.
J’ai effectué mon stage final à l’école de la Source située dans le secteur de Loretteville. J’ai enseigné au préscolaire à une classe de 17 élèves. Parmi ceux-ci, il y avait une élève dont le père était d’origine mexicaine et une dont les parents étaient originaires du Sénégal. De ce fait, j’ai trouvé pertinent d’adopter une approche pédagogique par thème portant sur la culture africaine.
Description du projet et des observations du contexte
Contexte
J'ai effectué mon stage dans une classe de maternelle 5 ans à l'école Les Sources dans les alentours de Cap-Rouge. Ma classe était composée de 16 enfants, dont 10 garçons et 6 filles. Les anniversaires des enfants se trouvant majoritairement en été, le groupe était relativement jeune. La différence d'âge entre le plus jeune et le plus du groupe était de 10 mois.
J'ai fait mon stage 4 à l'école du Sous-Bois dans une classe de 18 élèves au préscolaire. Ce qui était le plus marquant dans la classe était le niveau de développement très varié d'un enfant à l'autre.
Le but du projet d’intervention en contexte était de créer une activité venant répondre à un besoin émergent dans la classe. Pour ce faire, une observation rigoureuse du contexte de classe a été nécessaire. C’est pour donner suite à cette prise de conscience des besoins des enfants que j’en suis venue à baser mon projet sur la différenciation.
J'ai réalisé mon stage à Victoria, en Colombie-Britannique. J'étais dans une école francophone en milieu minoritaire. Il ne s’agit pas d’une école d’immersion, mais bien d’une école francophone. L’enseignement se fait entièrement en français. Par contre, cela ne signifie pas que l’ensemble de la classe comprend le français. Plus de la moitié des élèves ne parlait pas du tout le français (parlé et compris). Les écoles du CSF (Conseil Scolaire Francophone) sont accessibles aux enfants dont les parents / grands-parents ont reçu une partie de leur éducation en français.
Description de mon PIC J’ai fait mon stage à l’école Jules-Émond, dans une classe de maternelle composée de neuf filles et dix garçons. Ce sont des élèves gentils et soucieux des autres. Les élèves sont respectueux et sont toujours très motivés à participer aux activités et aux causeries. Il y a cinq élèves qui sont plus en difficulté. Bien évidemment, ils sont tous à des niveaux différents, mais trois élèves demandent que je sois constamment en train de les aider, de les guider ou de les encourager pour qu’ils terminent une tâche.