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Au cours des dernières années, j'ai pu remarquer que le besoin de bouger était présent chez la plupart des élèves au primaire. En effet, à la suite d'une activité qui demandait une écoute active, une grande concentration et à la suite du dîner, l'attention des enfants était très fragile et ceux-ci étaient très agités, ce qui affectait directement les apprentissages.

Étant une personne qui a aussi un grand besoin d'être impliquée activement dans les apprentissages, mon PIC avait pour but d'intégrer des pauses actives avant ou après une activité qui demande un effort cognitif et des ateliers moteurs permettant aux enfants d'apprendre tout en répondant à leur besoin individuel. 

Dans le cadre de mon projet, j'ai pu observer deux volets. Concernant le premier volet, deux fois par bloc (3 semaines), les enfants avaient une période d'ateliers moteurs qui était placée à la suite d'une activité qui avait demandé un plus grand effort cognitif (visite spéciale, cours de musique). Lors de cette période, trois ateliers étaient proposés. Selon les besoins préalablement identifiés, les ateliers pouvaient intégrer des apprentissages réalisés auparavant (ex. Twister avec des chiffres et parties du corps humain, etc.), travailler la motricité fine (ex. utilisation de pinces pour récolter des objets au sol) et travailler la motricité globale (ex. jeu de poches, passer entre les cerceaux, etc.). J'ai pu observer à la suite de la réalisation de ces activités, qu'après avoir bougé les enfants étaient davantage disposés et motivés à apprendre. En ce sens, non-seulement ces ateliers permettaient aux enfants de répondre à leur besoin de bouger et d'être davantage concentrés, mais ceux-ci étaient aussi bénéfiques à l'intégration des apprentissages préalablement réalisés et au développement de différents aspects de leur motricité. 

Pour le deuxième volet, j'ai intégré des pauses actives appelées "pauses de cerveau" à l'horaire, environ 1 fois par jour. Ces pauses pouvaient varier entre une vidéo "bouge" au TNI et des séquences de mouvements proprioceptifs. Afin de favoriser la motivation des enfants aux activités quotidiennes de la classe, les "pauses de cerveau" étaient intégrées dans le menu du jour à l'aide d'un petit icone. Ainsi, pour certains enfants, leur rappeler la pause les encourageait à poursuivre la tâche demandée. À la suite de chaque pause, nous faisions un retour en grand groupe ou de façon individuelle afin de faire ressortir l'effet de cette pause sur l'état de l'enfant. En ce sens, l'enfant identifiait comment il se sentait à la suite de l'activité. Cela m'a permis de réaliser que l'effet d'une même pause varie pour chaque enfant. Ainsi, lorsque je sentais qu'un enfant avait besoin d'une pause, je retournais voir ma grille et les effets de chaque pause sur celui-ci et je lui proposais une pause individuelle (avec la supervision de la TES) dans le corridor. Cette façon de faire a eu des effets positifs sur la gestion de classe et sur les comportements non-souhaités. 

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Cohorte