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Dans le cadre de mon dernier stage, j'ai eu la chance d'enseigner à 19 merveilleux élèves du préscolaire. J'ai rapidement réalisé que la majorité des élèves de ma classe aimaient beaucoup participer lors des rassemblements, mais oubliaient souvent de lever la main pour le faire. Un autre de leur défi était de rester concentrés et en position d’écoute lors des moments de rassemblement.

jan 09 2023

Au cours de mes stages, j'ai observé que le besoin de bouger était présent chez les élèves du préscolaire et du primaire. En effet, cette année, dans ma classe au préscolaire, j'ai remarqué que l'attention était plus difficile à garder lors des activités qui demandaient de la concentration. Plusieurs manifestations observables telles que la forte participation lors des jeux moteurs, les courses dans la classe, la bougeotte lors des explications, le fait de décrocher rapidement et de jouer avec le matériel me permettaient de constater qu'il y avait un besoin à combler.

J'ai choisi de travailler plus précisément la motricité globale de mes élèves à la suite d’observations réalisées par l'ergothérapeute de l'école. En effet, elle a effectué des tests diagnostiques en début d’année et cela nous a révélé que certains élèves étaient en difficulté au niveau du tonus.

Dès le début du stage, j’ai remarqué que plusieurs élèves de ma classe démontraient un important besoin de bouger. Ils étaient très agités et avaient de la difficulté à revenir au calme ce qui les empêchait de bien se concentrer au coin rassemblement. Il semblait difficile pour eux de rester attentifs lors de mes explications. Certains étaient incapables de rester assis en position d’écoute, d’autres s’agitaient en se couchant sur le sol. Évidemment, ces comportements venaient impacter la routine et ainsi le fonctionnement du groupe.  

Dès le début de l’année, j’ai remarqué que les élèves avaient un surplus d’énergie qui se manifestait de plusieurs façons. Tout d’abord, il était difficile d’avoir leur attention lors des rassemblements au tapis. En effet, après quelques minutes, certains commençaient à s’agiter et parvenaient difficilement à se tenir en position d’écoute. Cela venait affecter certains apprentissages du groupe. Par exemple, les moments de la causerie, de l’histoire et du message du jour étaient plus particulièrement difficiles.

Au cours des dernières années, j'ai pu remarquer que le besoin de bouger était présent chez la plupart des élèves au primaire. En effet, à la suite d'une activité qui demandait une écoute active, une grande concentration et à la suite du dîner, l'attention des enfants était très fragile et ceux-ci étaient très agités, ce qui affectait directement les apprentissages.

jan 10 2022

Les pauses actives

  • Léonie Lampron…

Mon projet d’intervention en contexte est l’implantation de pauses actives dans ma classe de stage durant le moment de détente et/ou l’heure de l’histoire. Après avoir observé que les élèves ont souvent un trop-plein d’énergie et qu’il était rare pour eux de pouvoir bouger durant la journée, j’ai trouvé intéressant d’ajouter des pauses actives dans notre routine. Ainsi, j’avais intégré un minimum de trois pauses actives par semaine. Puisque le temps est précieux et compté au préscolaire, il était difficile d’ajouter des pauses actives en plus de l’horaire habituelle.

Mise en contexte :

Dans le cadre de mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de faire un stage en Belgique dans une école qui offrait des formations en enseignement « Outdoor » aux étudiants belges. Ce stage ayant duré deux semaines, j’ai pu observer un avancement à plusieurs niveaux chez les enfants de maternelle en ce qui concerne l’autonomie, la motricité (globale et fine), la gestion des émotions, la conscience de la sécurité, la débrouillardise, l’imagination, etc. 

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