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Dès le début de l’année, j’ai remarqué que les élèves avaient un surplus d’énergie qui se manifestait de plusieurs façons. Tout d’abord, il était difficile d’avoir leur attention lors des rassemblements au tapis. En effet, après quelques minutes, certains commençaient à s’agiter et parvenaient difficilement à se tenir en position d’écoute. Cela venait affecter certains apprentissages du groupe. Par exemple, les moments de la causerie, de l’histoire et du message du jour étaient plus particulièrement difficiles. De plus, j’ai observé beaucoup d’agitation lors des transitions et des déplacements, cela ayant un impact sur le climat de classe. Lors des ateliers ou des ateliers semi-dirigés, plusieurs enfants faisaient des sons avec leur bouche et il fallait constamment intervenir pour leur faire comprendre que cela pouvait nuire aux autres qui tentaient de réaliser une tâche. Ces différents comportements ont inévitablement un impact sur la concentration des enfants et rendent le climat moins propice à l’apprentissage. J’ai aussi constaté qu’il y a beaucoup plus de défis en gestion de classe qui surviennent en après-midi et le besoin de bouger se fait particulièrement ressentir. Mon projet consistait donc à mettre en place une période de motricité globale par jour (ou par deux jours) au retour du diner afin de permettre aux élèves de bouger davantage quotidiennement.

 

Afin de valoriser l’implication des élèves dans le projet, je leur proposais de voter pour une activité active parmi les choix suivants : entrainement, danse et histoire active. Toutefois, je réservais une journée par semaine où j’imposais un parcours moteur ou un jeu organisé puisque je devais préparer le matériel pendant l’heure du diner. Après l’activité, les élèves étaient invités à s’autoévaluer de façon verbale ou écrite. Ils devaient dire s’ils avaient aimé l’activité et identifier comment ils se sentaient (calme ou agité). De plus, je gardais une grille pour noter des observations par rapport à la réceptivité et à la concentration des élèves après la période active.

 

En conclusion, j’ai rapidement pu constater les effets bénéfiques de l’activité physique chez les élèves. D’abord, les périodes actives ont permis de combler le besoin important de bouger des enfants. En effet, j’ai pu observer qu’ils étaient plus calmes durant les activités qui suivaient cette période. En plus d’être davantage concentrés pendant les ateliers ou les activités semi-dirigés, ils étaient particulièrement réceptifs lors des rassemblements.

 

 

 

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