Au cours des semaines passées dans le contexte de stage, j’ai été en mesure de déterminer, par l’apport d’observations, ce qui pourrait intéresser les élèves quant à un projet de classe PIC pouvant s’étaler sur plusieurs semaines. J’en suis venu à prendre une décision à la suite de plusieurs observations de mes élèves et de l’intérêt qu’ils apportaient à certains sujets dans leurs choix de lecture ou dans leur discussion. J’ai, à plusieurs reprises, constaté que mes élèves s’intéressaient beaucoup aux différents phénomènes météorologiques dus au changement climatique. Ils discutaient entre eux de petits gestes que leurs parents faisaient pour diminuer leur consommation, ils recyclaient leur collation dans la classe et certains empruntaient des livres sur l’environnement à la bibliothèque. J’en suis venu à sélectionner l’environnement comme sujet de ce PIC par l’entremise de ces observations. Mon projet s’est donc étalé sur 6 semaines. À chaque semaine, un sous-thème était présenté aux élèves. Ces sous-thèmes étaient en lien avec le thème principal qu’est l’environnement. Des thèmes comme la surconsommation, le recyclage, les catastrophes écologiques, etc. étaient abordés avec les élèves. Ayant vu qu’ils étaient intéressés par leur environnements et les petits gestes qu’ils peuvent faire dans leur quotidien, cela m’a donné envie d’exploiter cet intérêt et pousser plus loin la réflexion écologique des élèves. J'ai également créé un journal de bord afin que les élèves puissent conserver des traces des activités complétées au cours des semaines. D'autres activités faites en français, en mathématique ou en arts étaient ajoutées dans le journal au fur et à mesure qu'elles étaient complétées. Ces activités étaient consues afin de rendre le thème de ce PIC omniprésent dans l'horaire de la semaine. Par exemple, même si les élèves devaient travailler l'écriture, je m'assurais que le sujet de ce thème soit en lien avec le PIC. L'utilisation du concept d'interdisciplinarité me permettait donc d'avoir suffisament de temps et de contextes pour discuter de l'environnement. Le journal se terminait par un texte où je demandais aux élèves de me dire ce qu’ils ont appris de ce projet et ce qu’ils pourraient faire maintenant comme petits gestes pour faire la différence. Ce texte me permettait de vérifier si mon intention pédagogique était atteinte.
Cohorte