La différenciation pédagogique et la création de périodes de soutien pédagogique sont les deux éléments qui ont fait partis intégrante mon stage. Celui-ci se déroulant en première année, en milieu autochtone, les disparités dans la classe ainsi que les besoins pédagogiques étaient nombreux. En effet, dès le début du stage, j’ai noté plusieurs difficultés et retards d’apprentissage en lien avec la compréhension des consignes, le langage (puisque le français n’est pas leur première langue) et les tâches longues et complexes.
Comme nous le savons, le développement de la pensée abstraite se concrétise au stade des opérations formelles de Piaget, soit au début de l’adolescence (Paplia & Feldman, 2014). Par contre, puisque j’ai réalisé mon dernier stage dans une classe ordinaire de 3e année, mes élèves se situaient au stade des opérations concrètes. Concrètement, cela signifie que mes élèves avaient besoin d’avoir un rapport direct avec le monde tangible (celui qu’ils connaissent) afin de pouvoir raisonner de façon logique.
Mon projet s’est déroulé dans une classe de maternelle 5 ans à l’école Saint-Albert-le-Grand. Nous retrouvons sept filles et huit garçons. En effet, les élèves de ma classe de stage se démarquent par le besoin de s’exprimer et de se sentir écoutés par l’adulte. Cependant, le manque de temps m'empêchait souvent de leur accorder de l'attention individuelle.
Contexte
J’ai réalisé mon dernier mon stage dans une classe régulière de 4e année de l’École de l’Harmonie, pavillon Saint-Édouard. Il s’agit d’une école proposant un programme PEI, une concentration musique et des classes régulières. Dans ces dernières, on trouve alors une très grande proportion d’élèves peu motivés, en grande difficulté d’apprentissage ou en difficulté de comportement.
En observant mon contexte de classe, j’ai vu qu’une difficulté principale se situait généralement en français. Effectivement, en écriture, quelques enfants du groupe « n’avaient pas d’idées » et avaient tellement peur de faire des fautes que cela bloquait leur fluidité de rédaction. De plus, au moins le tiers du groupe écrivait syllabiquement, ce qui apportait aussi une difficulté de compréhension. C’est donc pourquoi je voulais travailler l’écriture.
Étant donné la situation actuelle, l'horaire de la classe ainsi que les périodes étaient différentes des années précédentes. Au lieu d'avoir 3 périodes le matin et 2 périodes l'après-midi, nous nous retrouvions à avoir 4 périodes le matin entre coupés avec une récréation de 20 minutes.
Mon projet d'intégration en contexte consistait en la création d'ateliers de motricité fine. La problématique à laquelle ce projet venait palier était qu'il y avait un long temps d'attente pour les premiers enfants qui entraient dans la classe. Ils devaient attendre en silence à leur place que tous les élèves soient entrés, ce qui pouvait prendre une dizaine de minutes. J'ai créé des ateliers de motricité fine impliquant d'autres compétences au préscolaire.
J'ai fait des tours de magie mathématique devant la classe et j'ai mis les élèves en équipe de cinq afin qu’ils puissent deviner comment j’ai fait pour réussir mon tour de magie. Une fois que les élèves ont vu les sept tours de magie et qu’ils ont tous bien compris l’astuce mathématique qui se cache derrière chacun de ceux-ci, j'ai placé les élèves en équipe de trois et chacune d’elle a eu un tour de magie d’assigné. Les groupes d’élèves ont ensuite modifié la présentation du tour de magie afin d’y mettre leur couleur.
Description du projet et des observations du contexte
Le projet SMS (Samantha et Marie-Soleil) s'est mis en place dans les 2 classes de 3e année de l’école de l’Escalade. Les deux classes ont formé des nouveaux groupes (selon les besoins des élèves) afin de travailler différentes facettes de l’écriture. Le but était que les élèves prendre plaisir à écrire et à développer différentes stratégies de correction (en travaillant la fonction et le sens de chacune des classes de mots présentent dans une phrase).
Dans ma classe de stage, les origines des élèves étaient diverses. Pour permettre aux élèves d’entreprendre un projet de recherche sur un sujet qui pourrait les toucher particulièrement, ils ont été amenés à sélectionner un lieu qui correspond à leur pays ou à leur ville d’origine ou bien à un pays ou à une ville qu’ils ont visité(e) afin de le présenter à la classe.