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Contexte 

Voici trois faits qui étaient présents dans ma classe de stage qui soutenait l’élaboration de mon projet.

  1. Écarts en âge/maturité/autonomie.

Mon stage se déroulait dans une classe de 2e-3e année, j’avais donc des élèves dans deux cycles différents. Mes élèves de 2e année étaient très jeunes en âge et en maturité. Ils étaient très peu autonomes, donc ils se désorganisaient plus facilement. Pour ce qui est des élèves de 3e année, ils étaient beaucoup plus posés et autonomes.

J'ai eu une belle surprise à quelques jours du commencement du stage IV : j'ai appris que j'allais avoir une classe multi-niveau, un défi que je trouvais alors assez impressionnant, d'autant plus que les deux groupes d'élèves ne faisaient pas partie du même cycle. Je me retrouvais donc avec une belle classe de 2e et de 3e année pour mon stage final. Mon PIC est étroitement lié au multi-niveau et au respect du rythme d'apprentissage et de réalisation de chacun.

Dans le cadre de mon projet intégrateur en contexte, mon désir était d'augmenter la motivation de mes élèves à écrire et qu'ils intègrent bien le récit en trois temps. Développer leur pensée computationnelle était aussi une préoccupation pour moi. Pour ce faire, nous avons collaboré avec une classe de quatrième année. Le rôle de ce groupe, préalablement établi, était d'accompagner l'élève du premier cycle dans la rédaction de cette histoire sans sujet imposé. Des dyades ont donc été formées, composées d'un grand et d'un petit.

J'ai réalisé mon stage à Victoria, en Colombie-Britannique. J'étais dans une école francophone en milieu minoritaire. Il ne s’agit pas d’une école d’immersion, mais bien d’une école francophone. L’enseignement se fait entièrement en français. Par contre, cela ne signifie pas que l’ensemble de la classe comprend le français. Plus de la moitié des élèves ne parlait pas du tout le français (parlé et compris). Les écoles du CSF (Conseil Scolaire Francophone) sont accessibles aux enfants dont les parents / grands-parents ont reçu une partie de leur éducation en français.

fév 12 2019

Ma classe de stage était diversifiée et nous avions beaucoup d’énergie. Mes 19 élèves de 4e année de l’école Saint-Mathieu aimaient beaucoup apprendre de nouvelles choses. Cependant, il y a beaucoup de révision en début d’année et j’ai constaté une perte d’intérêt progressive chez plusieurs élèves. J’ai donc adapté mon enseignement en conséquence et j’ai décidé d’essayer certaines choses. Mon PIC, par exemple, avait pour objectif de permettre à chaque équipe (2-3 personnes) d’apprendre un savoir par eux-mêmes (préalablement choisis dans la PDA).

Au cours des semaines passées dans le contexte de stage, j’ai été en mesure de déterminer, par l’apport d’observations, ce qui pourrait intéresser les élèves quant à un projet de classe PIC pouvant s’étaler sur plusieurs semaines. J’en suis venu à prendre une décision à la suite de plusieurs observations de mes élèves et de l’intérêt qu’ils apportaient à certains sujets dans leurs choix de lecture ou dans leur discussion.

Mon stage s'est déroulé dans une classe de 4e année d'un milieu assez défavorisé. Avant même le début du stage, j'avais exprimé à mon enseignante associée le désir d'implanter des ateliers d'écriture avec les élèves. Elle était emballée par l'idée puisque l'écriture est une importante lacune chez ses élèves depuis quelques années. Dès les premiers jours, j'ai pu constater les habiletés de mes élèves... Plusieurs refusaient d'écrire ou prenait énormément de temps à chercher comment écrire les mots. D'autres élèves écrivaient au son, omettaient les majuscules et les points, etc.

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