Aller au contenu principal

Contexte

J’ai réalisé mon dernier mon stage dans une classe régulière de 4e année de l’École de l’Harmonie, pavillon Saint-Édouard. Il s’agit d’une école proposant un programme PEI, une concentration musique et des classes régulières. Dans ces dernières, on trouve alors une très grande proportion d’élèves peu motivés, en grande difficulté d’apprentissage ou en difficulté de comportement. 

 

Étant donné les grands besoins de soutien aux apprentissages des élèves de la classe, nous avons sept périodes d’une heure d’orthopédagogie par cycle de neuf jours, quatre périodes de soutien pédagogique en classe et trois périodes de francisation. Conséquemment, presque chaque jour comprend une période où plusieurs élèves ne sont pas en classe. Lors de celles-ci, il n’est donc pas possible d’enseigner des nouvelles notions, de faire une leçon, ni même d’avancer les cahiers d’activités, car nous ne voulons pas que les élèves sortis de la classe prennent du retard. Ce sont donc, très souvent, des moments de travail autonome. Toutefois, à cause du manque de motivation des élèves et leur difficulté à se mettre au travail, elles sont peu efficaces. Plusieurs élèves n’avancent que très peu. En conséquence, pendant les moments de travail autonome, je ne peux pas utiliser tout mon temps et mon énergie pour soutenir les apprentissages de ceux qui en ont besoin puisque je dois soutenir l’organisation du travail et la motivation d’autres.

 

Interventions

En lien avec mes observations du contexte et de la classe, j’ai mis sur pied un projet qui avait pour but de développer l’autonomie des élèves pour leur permettre d’organiser leur travail plus rapidement, d’augmenter leur sentiment d’efficacité personnelle ainsi que de compétence et donc favoriser leur motivation à apprendre. Ainsi, l’objectif était de me permettre d’offrir plus de soutien aux élèves ayant besoin d’aide dans leurs apprentissages plutôt qu’avec leur organisation. Je pouvais alors également offrir plus de rétroaction aux élèves qu’avant.

 

Le projet a donc pris la forme d’un enseignement explicite des stratégies d’autonomie. Ainsi, nous avons réalisé collectivement, avec le groupe, un schéma conceptuel sur l’autonomie. Ensuite, pour environ une dizaine de stratégie, il y a eu des explications explicites des comportements attendus, de la pratique guidée et de la pratique autonome lors des périodes de travail individuel. Puis, après chacune de ces périodes, les élèves devaient consigner leur progrès en remplissant leur carnet d’autoévaluation. Ils étaient ensuite invités à partager ce qu’ils avaient noté avec les autres élèves de la classe.

 

Traces disponibles

J’ai accumulé plusieurs enregistrements vidéo des périodes d’enseignement explicite et de pratique pour voir l’évolution de l’autonomie des élèves et j’ai collecté tous les carnets d’autoévaluation.

Documents
Fichier attaché Taille
autoevaluation_pic.docx 1.62 Mo
Cohorte