Lors de mon stage 4, j’ai eu la chance de travailler avec une classe très peu nombreuse, soit une classe de 13 élèves. Toutefois, petit nombre d’élèves ne veut pas nécessairement dire classe plus facile.
Dans le cadre de mon projet d’intégration en contexte, j’ai mis en œuvre une séquence d’enseignement portant sur la tolérance des enfants. Je l’ai nommé : « Soyons tolérants ! ». Cette idée m’est venue à la suite des observations que j’ai faites dans mon milieu de stage. En effet, l’école dans laquelle j’enseigne se situe au Lac-Beauport, un milieu très favorisé. J’ai remarqué que les élèves, issus de ce milieu, pouvaient avoir un regard critique envers les autres et même parfois faire preuve de jugement négatif.
Description du PIC tel qu'envoyé en automne 2021
Projet sur l'étude des roches.
Étant donné la situation actuelle, l'horaire de la classe ainsi que les périodes étaient différentes des années précédentes. Au lieu d'avoir 3 périodes le matin et 2 périodes l'après-midi, nous nous retrouvions à avoir 4 périodes le matin entre coupés avec une récréation de 20 minutes.
L’automne dernier, j’ai eu la chance d’effectuer mon stage 4 en maternelle à Victoria, soit en Colombie-Britannique. Étant dans un milieu minoritairement francophone, j’ai rapidement constaté que le défi de la langue française était majeur dans ma classe. Toutefois, au fil des premières semaines, j’ai également constaté un autre défi important, soit le manque d’éveil chez les élèves concernant leur environnement immédiat. En d’autres mots, les élèves ne démontraient pas de curiosité, voire d’intérêt concernant la découverte et les apprentissages.
Cet automne, j’ai effectué mon stage à l’école Harfang-des-neiges dans une classe de 2e année de 22 élèves. Dans cette classe, plusieurs élèves présentaient des besoins particuliers : 2 élèves avec un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme, une élève ataxique, un élève avec une surdité, une élève avec de grande difficulté d’apprentissage et 6 élèves suivis régulièrement en orthopédagogie, autant en français qu’en mathématique.
Ma classe de stage était diversifiée et nous avions beaucoup d’énergie. Mes 19 élèves de 4e année de l’école Saint-Mathieu aimaient beaucoup apprendre de nouvelles choses. Cependant, il y a beaucoup de révision en début d’année et j’ai constaté une perte d’intérêt progressive chez plusieurs élèves. J’ai donc adapté mon enseignement en conséquence et j’ai décidé d’essayer certaines choses. Mon PIC, par exemple, avait pour objectif de permettre à chaque équipe (2-3 personnes) d’apprendre un savoir par eux-mêmes (préalablement choisis dans la PDA).
J’ai réalisé mon stage final au préscolaire à l’école Rode-des-Vents en Colombie-Britannique. Dans cette école du conseil scolaire francophone, la réalité de la langue française était bien différente de celle des écoles québécoises où j’avais effectué mes stages jusqu’à présent. Avant même d’arriver en Colombie-Britannique, je savais que mon projet d’intervention en contexte devrait avoir pour but de favoriser l’apprentissage de la langue française puisque plusieurs élèves de maternelle ne parleraient pas français en début d’année.