Description du projet
J'ai réalisé un projet intergénérationnel avec mes élèves de 6e année durant mon dernier stage au BÉPEP. Pour mettre en contexte, l'école Anne-Hébert a comme souci d'amener leurs élèves à avoir une meilleure conscience de ce qui se passe dans la société, en développant leur conscience sociale. Ainsi, en discutant avec mon enseignante associée, nous avons considéré qu'il serait intéressant de bâtir un projet avec nos aînés. De plus, mes élèves ont souvent exprimé le besoin de réaliser des projets qui serviront à quelque chose.
J’ai réalisé mon stage 4 dans une classe de deuxième année. Les élèves provenaient de milieux familiaux favorisés et ils ne présentaient pas de besoins particuliers très prononcés. En effet, les troubles de comportements et d’apprentissages n’étaient pas très marqués et le groupe fonctionnait très bien au quotidien. Les élèves cheminaient bien dans les apprentissages scolaires. Dans cet ordre d’idées, j’ai voulu imaginer un projet qui permettrait aux élèves de se dépasser et d’apprendre tout en étant motivés.
Avant d’élaborer mon PIC plus en détail, il est important d’en savoir davantage sur ma classe de stage pour connaître le contexte. J’ai fait mon stage dans une classe de 3e année du primaire dans une école à vocation internationale (PEI) où les élèves sont sélectionnés dès l’entrée à la maternelle. Ainsi, ce sont des élèves qui sont généralement forts, qui ont de grandes connaissances sur plusieurs sujets et qui apprennent rapidement. C’est donc des élèves avec lesquels il est possible d’avoir des discussions poussées et réfléchies.
Dès le début de mon stage en 3e année, j’ai remarqué que plusieurs élèves de ma classe n’étaient pas motivés lorsque venait le temps d’écrire. Pour un bon nombre d’élèves, leurs idées étaient limitées et peu développées et ils faisaient la tâche rapidement, ce qui donnait des résultats peu satisfaisants. En effet, leur manque d’inspiration faisait en sorte qu’ils écrivaient de courts textes, peu détaillés. Une autre lacune dans la compétence à écrire de mes élèves est qu’ils ne prenaient pas le temps de réviser sérieusement leur texte pour l’améliorer.
Dès le début de l’année scolaire, mon enseignante associée et moi avons remarqué un besoin chez nos élèves de deuxième année : en écriture, ils étaient faibles et démotivés. En effet, il y a des élèves pour qui la segmentation des mots dans la phrase n’était toujours pas acquise, ce qui inquiétait mon enseignante associée, qui n’avait jamais vu cela en dix-sept ans de carrière. Peut-être c’était une conséquence de la fameuse COVID-19, mais c’était à nous de trouver une solution pour répondre à ce problème.
Mon stage s'est déroulé en deuxième année dans la région de Charlevoix, plus précisément à Notre-Dame-des-Monts un village situé dans l'Arrière-Pays charlevoisien. Dès le début de l'année, mon enseignante associée et moi avons constaté que les élèves étaient en grande difficulté au niveau de l'écriture. Pour mes élèves, écrire une phrase correspondait à un grand effort. Il y avait beaucoup de démotivation, des mots non acquis, de la difficulté à tracer les lettres en écriture cursive, etc. C'est à ce moment que nous avons observé les effets de la pandémie sur nos élèves.
L’automne dernier, j’ai effectué mon stage dans une classe de 1re année, dans une école provenant d’un milieu favorisé. Cette école comportait peu de diversité culturelle. C’est un constat que j’ai réalisé dès mon premier jour, en notant un énorme contraste avec le contexte de mon stage 3 effectué en milieu multiculturel.
Contexte et raisons
À l’école Saint-Louis-de-France, j’ai eu la chance de vivre une expérience d’enseignement intensif dans une classe de 6e année. J’enseignais le français et les mathématiques de manière intensive. En janvier, les élèves quittaient la classe pour finir l’année scolaire 2018-2019 en anglais.