En début de stage, j’ai constaté un important manque d’autonomie de la part de mes élèves lorsque venait le temps de trouver des solutions à leurs problèmes, de chercher des réponses à leurs questions ou encore de s’occuper lorsqu’une tâche était terminée.
Le projet PIC que j’ai mis en place dans mon milieu de stage a été élaboré en lien avec un enjeu de société : L’utilisation des réseaux sociaux chez les jeunes. Ce projet interdisciplinaire touchait notamment l’éthique, le français et les arts plastiques. L’objectif de cette séquence d’enseignement et d’apprentissage est d’informer et d’outiller les élèves sur l’utilisation des réseaux sociaux afin qu’ils puissent développer une relation positive et saine. De plus, le développement de leur esprit critique face à cet enjeu est central dans cette séquence didactique.
Dans le cadre de mon projet d’intégration en contexte, j’ai mis en œuvre une séquence d’enseignement portant sur la tolérance des enfants. Je l’ai nommé : « Soyons tolérants ! ». Cette idée m’est venue à la suite des observations que j’ai faites dans mon milieu de stage. En effet, l’école dans laquelle j’enseigne se situe au Lac-Beauport, un milieu très favorisé. J’ai remarqué que les élèves, issus de ce milieu, pouvaient avoir un regard critique envers les autres et même parfois faire preuve de jugement négatif.
J'ai fait mon projet d'intervention en contexte avec les élèves de 4e année afin de favoriser leur autonomie ainsi que leur gestion des conflits et des émotions lors des travaux en équipe. Mon projet consistait à créer un jeu de société en équipe de 4 ou 5 élèves. J'ai moi-même choisi les équipes pour que les forces de chacun soient mises à contribution. Chaque équipe devait créer une planche de jeu (domaine des mathématiques) et ensuite écrire différentes questions sur plusieurs apprentissages vus en classe (domaine du français).
Dès le début de mon stage, j’ai pu observer que plusieurs de mes élèves appréciaient la lecture. Cependant, il en restait toujours quelques-uns qui ne savaient jamais quoi lire aux périodes de lecture ou encore à la bibliothèque. J’ai aussi remarqué que les enfants étaient particulièrement ouverts à découvrir des lectures lorsque nous leur présentions des livres. En discutant avec mon enseignante associée, elle m’a aussi dit que la dimension de la lecture « Apprécier des œuvres littéraires » était souvent plus difficile pour les élèves, car ils ne savaient pas quoi écrire.
Les élèves cibles pour ce projet avaient plusieurs besoins. La plupart d’entre eux devaient apprendre à se faire confiance, à prendre des risques et à se doter d’objectifs raisonnables, car il est très rare qu’un élève obtienne toujours des résultats parfaits.
Dans ma classe, les élèves avaient de la difficulté à bien répondre à des questions de réaction et d’appréciation lors des compréhensions de lecture. Effectivement, les réponses étaient très souvent incomplètes. Les élèves faisaient rarement des liens avec le texte lu pour appuyer leur réponse. Certains oubliaient également de faire des liens avec eux-mêmes.
Durant les dernières années de notre bac nous avons été amenés à réfléchir sur la nécessité de la rétroaction dans les apprentissages des élèves et l’important de celles-ci. De plus, en discutant avec les autres enseignantes de mon milieu de stage, j’ai compris que la rétroaction était un sujet dominant et préoccupant pour la plupart d’entre elles, et ce, particulièrement en 1re année.
Divers moyens peuvent être mis en place dans une classe pour développer le gout à la lecture chez les élèves. Il est pertinent d'impliquer les élèves dans ce processus. Par exemple, les élèves peuvent être mobilisés pour partager leurs lectures favorites sous forme de carnets de lecture et ainsi permettre aux autres de découvrir une grande variété d’œuvres littéraires.