Durant les dernières années de notre bac nous avons été amenés à réfléchir sur la nécessité de la rétroaction dans les apprentissages des élèves et l’important de celles-ci. De plus, en discutant avec les autres enseignantes de mon milieu de stage, j’ai compris que la rétroaction était un sujet dominant et préoccupant pour la plupart d’entre elles, et ce, particulièrement en 1re année.
Après avoir questionner quelques enseignantes par rapport à leur manière d’offrir des rétroactions à leurs élèves, plusieurs en venaient à la même conclusion. Le contexte actuel dans les écoles est peu propice à l’évaluation formative et aux rétroactions quotidiennes. De manière générale, les principaux points qui semblaient préoccuper les enseignantes étaient la notion de temps, le soutien en classe et le manque d’autonomie des élèves.
Suite à ce constat, j’ai réalisé un portrait de classe pour mieux comprendre les besoins des élèves de ma classe de stage et ainsi cibler les rétroactions à donner en fonction de leurs besoins. Après l’analyse de mon portrait de classe, j’ai divisé ma classe en trois sous-groupes de besoins. Mon PIC était principalement organisé autour d’une approche pédagogique de style RAI. Voici de façon concrète comment mon projet s’est vécu en classe.
D’abord, j’avais trois sous-groupes de besoins qui étaient déterminés en fonction des besoins des élèves. Le groupe des verts était pour les élèves qui présentaient des difficultés d’apprentissages et organisationnelles plus grandes. Ceux qui étaient suivis par des intervenants à l’école et en dehors de l’école. Le groupe des bleus était pour les élèves qui semblaient réussir au niveau académique, mais qui pouvaient avoir besoin d’un plus grand soutien avec certaines notions. Finalement, le groupe des mauves englobaient les élèves plus forts au niveau académique. Mon projet abordait principalement des notions en français.
À chaque semaine, je présentais à mes élèves un plan de travail qui permettait aux élèves de développer leur autonomie. Chaque groupe avait un plan de travail différent en fonction de leurs besoins. Les plans de travail étaient constitués d’ateliers, de lectures, d’activités supplémentaires et d’activités de renforcement. Les élèves pouvaient réaliser leur plan de travail dans les périodes d’accompagnement. Ces périodes duraient environ 20 minutes par jour. Durant ces périodes, je travaillais avec les élèves plus en difficulté afin de leur offrir des rétroactions adéquates.
Fichier attaché | Taille |
---|---|
capture_decran_le_2021-01-27_a_22.05.25.png | 535.07 Ko |
img_1511.jpeg | 2.11 Mo |