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Dans le cadre de mon projet intégrateur en contexte, mon désir était d'augmenter la motivation de mes élèves à écrire et qu'ils intègrent bien le récit en trois temps. Développer leur pensée computationnelle était aussi une préoccupation pour moi. Pour ce faire, nous avons collaboré avec une classe de quatrième année. Le rôle de ce groupe, préalablement établi, était d'accompagner l'élève du premier cycle dans la rédaction de cette histoire sans sujet imposé. Des dyades ont donc été formées, composées d'un grand et d'un petit.

fév 28 2019

Mise en contexte

Mon projet d’intervention en contexte a eu lieu dans la région de la Beauce à l’école des Deux-Rives. Une école qui regroupe tous les 5e et 6e années de la région de Saint-Georges et les élèves de niveau secondaire 1 qui vont au secteur public. C’est plus de 1200 élèves qui fréquentent l’école des Deux-Rives dont 800 font partie du secteur primaire. Étant dans un programme anglais intensif, j’avais la chance d’enseigner à deux classes de 26 élèves qui étaient dans un système d’alternance par cycle de 9 jours entre l’anglais et le français.

J'ai fait mon stage à l'école du Petit-Prince à l'Ange-Gardien dans une classe de 3e année. Il y avait 21 élèves dans ma classe dont 13 garçons et 8 filles. J'ai été animateur de camp de jour pendant 8 ans au camp de jour de l'Ange-Gardien et je connaissais donc déjà quelques élèves. Pour ce qui est de la relation et des communications, j'avais un avantage puisqu'on se connaissait déjà, mais je devais aussi me départir de mon image d'animateur de camp de jour et de montrer ma facette enseignante.

J'ai réalisé mon stage à Victoria, en Colombie-Britannique. J'étais dans une école francophone en milieu minoritaire. Il ne s’agit pas d’une école d’immersion, mais bien d’une école francophone. L’enseignement se fait entièrement en français. Par contre, cela ne signifie pas que l’ensemble de la classe comprend le français. Plus de la moitié des élèves ne parlait pas du tout le français (parlé et compris). Les écoles du CSF (Conseil Scolaire Francophone) sont accessibles aux enfants dont les parents / grands-parents ont reçu une partie de leur éducation en français.

fév 12 2019

Ma classe de stage était diversifiée et nous avions beaucoup d’énergie. Mes 19 élèves de 4e année de l’école Saint-Mathieu aimaient beaucoup apprendre de nouvelles choses. Cependant, il y a beaucoup de révision en début d’année et j’ai constaté une perte d’intérêt progressive chez plusieurs élèves. J’ai donc adapté mon enseignement en conséquence et j’ai décidé d’essayer certaines choses. Mon PIC, par exemple, avait pour objectif de permettre à chaque équipe (2-3 personnes) d’apprendre un savoir par eux-mêmes (préalablement choisis dans la PDA).

Au cours des semaines passées dans le contexte de stage, j’ai été en mesure de déterminer, par l’apport d’observations, ce qui pourrait intéresser les élèves quant à un projet de classe PIC pouvant s’étaler sur plusieurs semaines. J’en suis venu à prendre une décision à la suite de plusieurs observations de mes élèves et de l’intérêt qu’ils apportaient à certains sujets dans leurs choix de lecture ou dans leur discussion.

Dans le cadre de mon stage IV, je tenais à instaurer une pédagogie démocratique au sein de ma classe. Pour y parvenir, j'ai décidé d'instaurer un conseil de coopération qui permettrait aux élèves de contribuer à la vie de la classe. En effet, le conseil de coopération que j'ai mis sur pied fut la base d'une grande majorité des projets effectués en classe. Je pense ici à la pièce de théâtre que nous avons présentée, à la création de courtes pièces de théâtre de marionnettes, à un concours de danse, etc.

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