Lors de mon stage 4, j’ai eu la chance de travailler avec une classe très peu nombreuse, soit une classe de 13 élèves. Toutefois, petit nombre d’élèves ne veut pas nécessairement dire classe plus facile.
Dans le cadre de mon projet d’intégration en contexte, j’ai mis en œuvre une séquence d’enseignement portant sur la tolérance des enfants. Je l’ai nommé : « Soyons tolérants ! ». Cette idée m’est venue à la suite des observations que j’ai faites dans mon milieu de stage. En effet, l’école dans laquelle j’enseigne se situe au Lac-Beauport, un milieu très favorisé. J’ai remarqué que les élèves, issus de ce milieu, pouvaient avoir un regard critique envers les autres et même parfois faire preuve de jugement négatif.
Étant donné la situation actuelle, l'horaire de la classe ainsi que les périodes étaient différentes des années précédentes. Au lieu d'avoir 3 périodes le matin et 2 périodes l'après-midi, nous nous retrouvions à avoir 4 périodes le matin entre coupés avec une récréation de 20 minutes.
Mon projet d'intégration en contexte consistait en la création d'ateliers de motricité fine. La problématique à laquelle ce projet venait palier était qu'il y avait un long temps d'attente pour les premiers enfants qui entraient dans la classe. Ils devaient attendre en silence à leur place que tous les élèves soient entrés, ce qui pouvait prendre une dizaine de minutes. J'ai créé des ateliers de motricité fine impliquant d'autres compétences au préscolaire.
J'ai fait des tours de magie mathématique devant la classe et j'ai mis les élèves en équipe de cinq afin qu’ils puissent deviner comment j’ai fait pour réussir mon tour de magie. Une fois que les élèves ont vu les sept tours de magie et qu’ils ont tous bien compris l’astuce mathématique qui se cache derrière chacun de ceux-ci, j'ai placé les élèves en équipe de trois et chacune d’elle a eu un tour de magie d’assigné. Les groupes d’élèves ont ensuite modifié la présentation du tour de magie afin d’y mettre leur couleur.
Cet automne, j’ai effectué mon stage à l’école Harfang-des-neiges dans une classe de 2e année de 22 élèves. Dans cette classe, plusieurs élèves présentaient des besoins particuliers : 2 élèves avec un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme, une élève ataxique, un élève avec une surdité, une élève avec de grande difficulté d’apprentissage et 6 élèves suivis régulièrement en orthopédagogie, autant en français qu’en mathématique.
J’ai réalisé mon stage final au préscolaire à l’école Rode-des-Vents en Colombie-Britannique. Dans cette école du conseil scolaire francophone, la réalité de la langue française était bien différente de celle des écoles québécoises où j’avais effectué mes stages jusqu’à présent. Avant même d’arriver en Colombie-Britannique, je savais que mon projet d’intervention en contexte devrait avoir pour but de favoriser l’apprentissage de la langue française puisque plusieurs élèves de maternelle ne parleraient pas français en début d’année.