Contexte Après de nombreuses observations et après avoir discuté avec l’orthopédagogue de l’école, avec mon enseignante associée ainsi qu’avec les autres intervenants, nous en sommes venus à la conclusion que le niveau de vocabulaire dans les classes de préscolaire de l’école de l’Arc-en-Ciel est très faible. Sachant que plusieurs élèves de l’école proviennent d’un milieu défavorisé, cela peut avoir un impact sur le niveau de langage à cet âge en comparaison avec des écoles de milieux plus favorisés.
Au cours de mon stage, j’ai fait plusieurs observations pour bien connaître mes élèves et la dynamique qui existait entre eux. J’ai rapidement vu que mes élèves étaient émotifs. Quelques-uns utilisaient cette émotivité et cette sensibilité à bon escient, en soulignant par exemple les bons coups de leurs pairs. D’autres s’emportaient facilement et pouvaient alors tenir des propos blessants ou, dans de rares cas, en venir aux coups. De plus, j’ai remarqué que certains élèves étaient moins intégrés dans le groupe et plus souvent ciblés par les critiques.
Contexte:
Mon projet consistait principalement à intégrer la robotique dans la classe, au travers des différentes matières, de façon à amener les élèves à relever de nouveaux défis pour aller plus loin.
J’ai réalisé mon stage final au préscolaire à l’école Rode-des-Vents en Colombie-Britannique. Dans cette école du conseil scolaire francophone, la réalité de la langue française était bien différente de celle des écoles québécoises où j’avais effectué mes stages jusqu’à présent. Avant même d’arriver en Colombie-Britannique, je savais que mon projet d’intervention en contexte devrait avoir pour but de favoriser l’apprentissage de la langue française puisque plusieurs élèves de maternelle ne parleraient pas français en début d’année.
Dans un premier temps nous avons cherché où se trouvait le Japon sur une carte. Nous avons discuté (sous forme de tempête d'idées) de ce que nous savions sur ce pays.
Ensuite, j'ai l'aissé les élèves avec des petites vignettes comportant l'alphabet japonais (hiraganas) et leur lecture placée sur chaque vignette afin que les élèves essaient d'écrire leur prénom par eux-même (ceci avait pour but de les intéresser au projet mais également de les initier à la façon de penser des japonais, l'écriture étant intimement liée à leur culture cela pouvait les aider par la suite).
Dans les classes de 5e année de Mme Anne-Marie et Mme Véronique de l’école Le Trivent 2, j’ai pu observer dès le début de mon stage IV une belle participation en univers social… mais chez quelques élèves seulement. En effet, l’ensemble de la classe était heureux de voir au tableau qu’il y avait une période d’univers social prévue dans la journée.
Mon école de stage est située dans un petit village et elle est entourée de nature. Les parents sont très présents et impliqués dans les diverses activités au quotidien. C’est une école alternative qui met de l’avant l’enseignement en nature, l’écoresponsabilité, l’intégration des TIC, l’importance de la communauté, le travail d’équipe en multiniveau ainsi que la liberté et l’autonomie des élèves. J’ai observé que les élèves étaient très intéressés et motivés par les activités d’apprentissages.
Dès le début de l’année scolaire, j’ai observé que certains élèves avaient de la difficulté à gérer leurs émotions. Effectivement, j’ai un élève qui se met à pleurer et se referme sur lui-même en allant se cacher dans un coin ou en se bouchant les oreilles dès que quelque chose ne fait pas son affaire. J’en ai deux autres qui sont impulsifs et qui ont de la difficulté avec l’empathie. Je trouvais que ces éléments pourraient m’aider à créer un projet pédagogique pour intervenir sur un besoin, mais je ne trouvais pas que ça touchait assez d’élèves pour que ce soit un besoin de classe.