Contexte de la classe

Cette vignette me permettra de faire la présentation du projet PIC que j’ai eu la chance de réaliser avec les élèves lors de mon stage 4. Les élèves de mon lieu de stage sont au 3e cycle. C’est une classe de 5e et de 6e année. Dans celle-ci, il y a un élève de 6e année qui a doublé sa 5e année. J’avais donc des élèves entre 10 et 13 ans. Plusieurs élèves semblaient éprouver des difficultés d’apprentissage. Cela semblait surtout relever d’un manque de motivation envers l’école.

Étant dans une classe de concentration, la moyenne de mes élèves est plutôt forte. Nous utilisons quotidiennement les iPads dans nos apprentissages et presque tous les cours s’effectuent sans cahier d’exercices. L’univers social est l’exception au fonctionnement habituel de la classe. À l’occurrence d’environ une fois par semaine, nous devons sortir nos manuels pour y remplir quelques pages. Bien que je mette beaucoup d’efforts pour rendre cette période plus intéressante, elle contraste avec le reste de notre semaine et les élèves sont naturellement moins participatifs.

En début d’année, j’ai eu la chance de vivre un moment marquant dans ma classe avec mes élèves. À la suite de la lecture d’un texte, nous avons eu une discussion. J’ai demandé aux élèves de me dire dans leur mot la signification de réfugié. 

Description du projet

Dès le début de l’année, lors de la première lecture des dossiers individualisés de mes élèves, j’ai constaté que le terme « anxiété » revenait souvent. En effet, dès les premiers jours, j’ai remarqué que plusieurs de mes élèves semblaient très nerveux lorsqu’ils ne parvenaient pas immédiatement à réussir une tâche. Mes élèves avaient constamment besoin de faire valider leur compréhension et manquent de confiance en eux. Cela était d’autant plus marqué lors des évaluations.

Dans la classe de cinquième année où j'ai pu réaliser mon dernier stage, je me suis vite rendue compte que les élèves ne participaient pratiquement pas aux discussions qu'on leur proposait. Mon enseignante associée a elle aussi remarqué que les élèves ne répondaient pas aux questions, n'osaient pas parler et restaient passifs. Il n'y avait presque pas d'échanges dans la classe, si ce n'est que pour les deux ou trois élèves qui participaient toujours (après un petit moment d'hésitation, évidemment).

L’objectif principal de mon projet était de développer leur capacité de programmation. Pour ce faire, ils devaient maitriser des notions mathématiques qui étaient indispensables pour atteindre les bonnes distances ou les directions avec leur robot. Inévitablement, ils ont dû développer leur maitrise du EV3 qui est assez complexe en raison de son immense potentiel d’actions et du logiciel d'exploitation qui lui est rattaché. D’un point de vue général, les élèves ont dû travailler leur persévérance tout au long du PIC.

Étant donné que je suis orthopédagogue, j’essaie, à travers toutes mes leçons, de transmettre des stratégies aux élèves qu’ils réutiliseront par la suite. En mathématiques, je me suis rendu compte que les enfants sont souvent pris au dépourvu lorsque vient le temps d’effectuer des situations « Résoudre ». J’aimerais que ces derniers deviennent autonomes dans la résolution de ces situations, qui ne sont pas si difficiles que cela.

Mise en contexte

Mon stage s'est déroulé dans une classe de cinquième à Saint-Émile.  Située dans un secteur où la situation socio-économique est plutôt favorable, l’école propose une panoplie d’activités sportives et culturelles à l’ensemble de ses 560 élèves. Composé de 14 garçons et 10 filles, le groupe-classe présente un ensemble d’enfants curieux intellectuellement à qui il est facile de proposer des défis. Les élèves sont regroupés en équipe autour de tables, favorisant quotidiennement le travail d’équipe et la coopération.

Observations sur le contexte de classe