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3e cycle
fév 05 2019

Suite à l’observation du contexte de ma classe, j’avais identifié un problème : la période d’étude du matin (routine de 15 minutes lors de laquelle ils devaient étudier). Ils n’appréciaient pas du tout ce moment de la journée et ils m’en faisait part régulièrement (le problème concernait l’ensemble des élèves). De plus, en les observant, j’avais remarqué que l’objectif de départ n’était pas atteint : ils n’étudiaient pas.

Le projet d'intégration en contexte (PIC) que j'ai réalisé avec les 26 élèves de 5e année de ma classe de stage se situe davantage vers le développement avec ces derniers de routines qui ont permis de leur faire des pauses-cerveau afin de prendre un temps d’arrêt. Cela se faisait durant des enseignements de nouvelles matières ou simplement quand le groupe n’était plus capable de se concentrer lors de travaux, semblaient saturés d'informations ou qu’ils semblaient trop agités.

Dans ma classe de stage, j’ai remarqué que mes élèves abandonnaient facilement et se démotivaient rapidement face à aux tâches demandées. À l’aide d’un test sur les types d’intelligence, j’ai constaté qu’aucun de mes élèves n’aimait travailler le français. De plus, j’ai constaté qu’ils étaient créatifs et qu’ils aimaient les projets artistiques. J’ai donc eu l’idée d’utiliser leur créativité artistique afin de les motiver à écrire un texte. Tout d’abord, ils devaient créer un personnage en carton.

Par le biais de courtes capsules vidéos mises en ligne sur le site internet de la classe, l’enseignant présente certains éléments de la matière. Les élèves sont alors invités à consulter les capsules autant de fois que nécessaire. Par la suite, ils doivent expliquer ce qu’ils ont compris ou moins bien compris à l’aide d’un commentaire sur le blogue du site web de la classe. L’objectif de cette approche est de maximiser le temps de travail des élèves en présence d’un enseignant. Ainsi, tous les travaux qui auraient été faits à la maison sont alors faits lors des heures de classe.

Contexte

À l’école Notre-Dame-de-Foy, j’ai eu la chance de vivre une expérience de coenseignement et de classe inversée dans une classe de 5e et de 6e année. Cette école comporte moins de 300 élèves. Ces élèves sont, pour la très grande majorité, des immigrants de 1e ou de 2e génération. À cet effet, il y a une classe de francisation et une classe d’intégration dans cette école afin que les élèves qui viennent d’arriver intègrent rapidement le système scolaire du Québec.

Dans les classes de 5e année de Mme Anne-Marie et Mme Véronique de l’école Le Trivent 2, j’ai pu observer dès le début de mon stage IV une belle participation en univers social… mais chez quelques élèves seulement. En effet, l’ensemble de la classe était heureux de voir au tableau qu’il y avait une période d’univers social prévue dans la journée.

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