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Comme nous le savons, le développement de la pensée abstraite se concrétise au stade des opérations formelles de Piaget, soit au début de l’adolescence (Paplia & Feldman, 2014).  Par contre, puisque j’ai réalisé mon dernier stage dans une classe ordinaire de 3e année, mes élèves se situaient au stade des opérations concrètes. Concrètement, cela signifie que mes élèves avaient besoin d’avoir un rapport direct avec le monde tangible (celui qu’ils connaissent) afin de pouvoir raisonner de façon logique.

J’ai réalisé mon stage dans une classe de première année. À ce niveau scolaire, les élèves assimilent les préalables pour apprendre à lire et à écrire, ce qui est un gros défi. Lors des périodes d’écriture plus particulièrement, j’ai remarqué que mes élèves avaient de la difficulté à être autonomes. Malgré le fait que mon enseignante associée et moi les encouragions à essayer seuls et que nous minimisions l’erreur, la plupart des élèves attendaient le soutien d’un adulte pour essayer d’étirer les mots et de trouver les sons afin d’écrire leurs idées.

Mon stage 4 s'est déroulé dans un milieu multiculturel, soit à l’école Notre-Dame-de-Foy dans une classe de 6e année de 12 élèves. Après quelques semaines passées dans cette dernière, j’ai pu réaliser que l’écart entre les élèves plus forts et les élèves plus faibles était assez flagrant. En discutant avec mon enseignante associée, nous étions en accord avec le fait que la plus grande difficulté de nos élèves était : l’écriture.

Ce projet d'intervention en contexte a été développé dans le but de développer la motivation en français des élèves du troisième cycle. En effet, la motivation est primordiale dans cette matière bien souvent abstraite pour les élèves, c'est pourquoi j'ai travaillé cet aspect auprès des élèves. En partant de cet objectif, j'ai pu développer un projet qui venait rejoindre les intérêts individuels des élèves et leurs apprentissages académiques. 

En observant mon contexte de classe, j’ai vu qu’une difficulté principale se situait généralement en français. Effectivement, en écriture, quelques enfants du groupe « n’avaient pas d’idées » et avaient tellement peur de faire des fautes que cela bloquait leur fluidité de rédaction. De plus, au moins le tiers du groupe écrivait syllabiquement, ce qui apportait aussi une difficulté de compréhension. C’est donc pourquoi je voulais travailler l’écriture.

Contexte : Mon stage s’est réalisé dans une classe de 4e, 5e et 6e année. Il s’agit d’un contexte assez particulier et différent de celui du régulier. Ce type de pédagogie, Montessori, m’a beaucoup appris et je suis très heureuse de tout ce que j’ai appris. De ce fait, étant donné qu’il s’agit de trois niveaux différents, les élèves travaillent la plupart du temps en plan de travail. Autrement dit, les élèves ont à effectuer différentes activités durant deux semaines et ils peuvent les réaliser à leur rythme. Il y a aussi des présentations de contenu.

jan 20 2020

Après quelques semaines passées dans ma classe de cinquième année, j’ai pu faire différents constats en lien avec les élèves, le contexte dans lequel ils se retrouvaient, leurs besoins et leurs difficultés communes quant à certains domaines d’apprentissage en particulier. À la suite de ces observations et pour la majorité du groupe, j’ai pu observer une difficulté liée à une des compétences qu’on peut retrouver dans le programme de formation de l’école québécoise, soit celle d’« Écrire des textes variés ».

Mon stage a eu lieu dans une école très défavorisée, avec une importante présence de différentes cultures et ethnies. Les difficultés d’apprentissage y sont présentes, difficultés issues la majorité du temps par un manque de scolarité flagrant du milieu ciblé et de l’amotivation présentée par les élèves vis-à-vis le système d’éducation.

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