Mon projet d’intervention visait à soutenir une élève présentant des comportements sociaux inadéquats et maladroits, qui étaient mal perçus par ses pairs depuis la maternelle. Bien que ces comportements soient restés inoffensifs, ils avaient entraîné un rejet qui nuisait à son développement social, affectif et cognitif. J'avais choisi de réenseigner explicitement les habiletés sociales à l’élève et à l’ensemble de la classe, tout en abordant les notions d’inclusion et de différence à travers des activités comme la littérature jeunesse, les causeries et les conseils de classe.
Description du projet d'intervention en contexte (PIC)
Contexte :
Lors de la session d’automne 2024, j’ai réalisé mon stage 4 en situation d’emploi à l’école de l’Accueil (CSSC), dans une classe de 6e année en contexte d’anglais intensif (5mois/5mois), où j’étais bien sûr responsable de la portion français/math.
Lors du temps de classe, des conflits entre les élèves, des émotions négatives et des préoccupations se faisaient sentir, ce qui pouvait nuire au climat de la classe et au bien-être de tous. Lorsque je remarquais que certains élèves étaient préoccupés, je les trouvais moins disposés à apprendre. J’ai donc décidé d’instaurer un conseil de coopération dans ma classe flexible de 4e année. Mon intention était que ce conseil de coopération permette de faire un dépôt des préoccupations des élèves à un moment fixe chaque semaine.
Un projet pédagogique unique destiné aux élèves de 6e année du primaire, visant à cultiver quatre compétences essentielles : la confiance en soi, la planification et la gestion, la discipline, ainsi que la motivation.
Ce projet ambitionne de favoriser l'autonomie des élèves dans leur apprentissage en développant ces compétences cruciales. L'approche collaborative, basée sur le travail en groupe, permet aux élèves de renforcer ces compétences de manière interactive et solidaire.
D’abord, ma classe comporte 7 élèves. Cela représente un enjeu, puisque j’ai observé qu’il y avait un contexte de proximité qui s’installe plus facilement entre les élèves et moi-même. Les élèves se connaissent bien, se voient continuellement et chacun à l’occasion de participer et de communiquer sa pensée en tout temps. Ce genre de contexte occasionne cependant beaucoup de conflits et de placotage inutile. Il peut parfois être difficile de les arrêter dans leurs élans d’idées et de discussion.
Il y a plusieurs élèves qui venaient me voir pour des propositions de changements dans la classe, autant pour les apprentissages que pour la vie générale de la classe. De plus, il y avait aussi plusieurs petits conflits. Des objets disparus au vestiaire, des malentendus pendant la récréation, et des élèves qui dérangent les autres dans la classe sont des exemples de conflits assez fréquents. Je devais souvent répéter les mêmes choses, et malgré les interventions, les problèmes ne diminuaient pas vraiment.
Plusieurs élèves dans notre classe démontraient de l’agressivité (frappaient les adultes ou leurs pairs, essayaient de s’enfuir de la classe, lançaient des jouets, etc.), étaient prompts (parlaient sans attendre leur tour, criaient pour parler ou criaient lors de confrontations avec l’adulte ou les autres élèves, etc.) et ne voulaient pas partager.